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 Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)

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Shinobu Mia
Doan Clain
Céleste Swinner
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Céleste Swinner

Céleste Swinner



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 13 janvier 2021 (bientôt 15 ans)
Relation(s) amoureuse(s) :: amoureuse de son chien ❥
signe(s) particulier(s):

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MessageSujet: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMer 9 Fév 2022 - 15:45

Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  Fairy-fairies


Le cadre en bois blanc du miroir est recouvert de photos polaroïd accrochées avec des punaises colorées, quelques unes du ciel rose embrassé par un soleil levant, d'autres de ses amis et une autre, sa nouvelle préférée, de sa mère cet été. Ce polaroïd a vraiment été l'un de ses meilleurs cadeaux d'anniversaire. En posant ses doigts fraîchement manucurés sur lui, Céleste se demande s'il rentrera dans le petit sac qu'elle a prévu d'emporter ce soir. Elle fera en sorte que oui, Shinobu pourrait être déçue puisqu'elle fabule depuis le début de semaine sur les jolies photos qu'elles pourront faire. Un léger sourire éclaire son visage alors qu'elle se met à blusher légèrement ses joues creuses en espérant accentuer ses pommettes. Plus le temps passe, plus la rondeur de son visage se dissipe pour laisser penser qu'elle aura le visage aussi fin que celui de sa mère. Elle en est encore loin, ses pommettes rebondies qui écrasent ses yeux lorsqu'elle sourit le prouve, et c'est tant mieux. Son visage d'enfant lui convient encore parfaitement et elle se laisse même glisser dans une légère vanité en trouvant qu'aujourd'hui est un bon jour pour elle. Il faut dire qu'elle se prépare depuis plus d'une heure maintenant et qu'elle a pu dormir un peu plus ce matin.

10 minutes tout pile ! :3

Elle peut retirer le masque hydratant mis sur ses lèvres. Il est mignon, en forme de bouche et siliconé, elle doute qu'il ait un quelconque effet mais elle n'a pas pu s'empêcher d'aller piocher dans la boîte énorme de masques en tout genre qu'a In-ha dans la salle de bain. Celui-ci a mauvais goût. Elle le dépose sur la feuille de sopalin sur sa coiffeuse et essuie ses lèvres encore huileuse d'un revers de main. Du coin de l'oeil, elle aperçoit à travers la fenêtre que le ciel s'est légèrement obscurcit, signe qu'elle doit accélérer sa préparation puisqu'elle ne fait que tourner en rond depuis le départ. Céleste a du mal à se concentrer et lorsque les idées fusent comme un feu d'artifice, elle devient tout bonnement difficile à recentrer. Il faut dire que la musique qui résonne à travers son enceinte en forme de nuage n'arrange rien, elle pourrait finalement rester toute la soirée dans sa chambre et s'amuser tout autant. Pourtant elle sait qu'une fois dehors elle ne voudra plus rentrer et profitera de chaques secondes avec joie et enthousiasme. Elle se sent sereine, plus aujourd'hui qu'hier et elle l'apprécie. L'idée de pouvoir retrouver Shinobu lui colle un frisson d'excitation, elle a décidé de ne pas se préparer avec elles comme le feraient habituellement deux copines ; elle veut la surprise, la surprise de se découvrir jolies et apprêtées pour nulle autre qu'elle-même. C'est ce qu'elles se sont dit. C'est ce qu'il a fait du bien à Céleste d'entendre. Au dernier bal donné par l'école, Céleste avait passé la fin d'après-midi à se préparer pour retrouver sa soeur, Adrien, Noor et surtout Wesley. C'est à ce bal qu'ils s'étaient pour la première fois déclarés leur amour mutuel. Mais depuis, l'eau à coulé sous les ponts et il n'y a même plus de pont ! Bien que pincée par une douce nostalgie de cet instant qui l'a profondément marqué et restera sûrement éternellement un souvenir heureux de sa pré-adolescence, Céleste a très hâte de vivre le bal de ce soir.

AND LOOOOOOVYOUUU TO THE MOOOUUUN ~

Elle tourne sur elle même en rejoignant son lit, sur lequel sa robe l'attend gentiment. Kim-Dae en a reprisé le bustier pour qu'il ne baille plus, elle avait une trop petite poitrine comparée à ce qu'attendait le tissus de la robe. Cette fois, il n'était pas question pour elle de choisir sa robe au rayon enfant : elle voulait une robe de femme, de grande fille. En la posant contre son torse, face à un autre miroir contre son armoire dans lequel elle se voit complètement, Céleste se dit qu'elle est définitivement amoureuse de cette robe. Cette fois, qu'on ne lui dise pas qu'elle fait petite fille ! En vérité, elle fait surtout petite fée. Le large jupon bouffant de la tenue couleur menthe, coupée haut sur la cuisse, lui donne un air de danseuse aux étoiles. Le voile en tulle parsemé de grosses paillettes rajoute ce côté volatile, bien que la robe soit au final aussi légère qu'un souffle. Elle le remarque en la soulevant à la force de ses doigts.

Hihihiiiii..~

La robe s'écrase sous sa pression alors qu'elle la serre contre elle en sautillant, poussée par l'euphorie. Céleste ne perd pas un instant de plus, elle fait tomber sa robe de chambre en flanelle et la piétine en mettant sa jolie tenue par le bas. Manquant de se pendre les pieds à l'intérieur et tomber. Elle se retrouve bloquée à l'arrivée mi-cuisse par la courbure de celle-ci ; Kim-Dae a reprisé le bustier pour qu'il soit vraiment très ajusté et passer par en bas ne fonctionne pas. Elle recommence donc, se disant que si ses fesses ne rentrent pas elle risque de ne pas correctement respirer. Souffrir pour être belle, c'est un adage qu'elle ne partage pas quitte à garder la fermeture du bustier ouverte ! La question ne se pose de toute façon pas puisqu'en tournant légèrement les épaules, Céleste parvient à rentrer sans problème et se découvre habillée. Elle retient un petit cri mélangé à un gloussement, cette robe est définitivement très jolie. L'envie de courir dans maison pour trouver quelqu'un qui le lui dira la traverse, mais la maison est actuellement vide : maman fait partie des professeurs qui prêtent main forte durant l'organisation de la soirée, et Kim-Dae n'est pas la, pas plus que sa petite soeur. C'est ce qui explique que la musique résonne si fort à l'étage, autrement elle se serait déjà faite reprendre. Elle se décide finalement à envoyer une photo à In-ha, qui avait un avis très tranché sur sa robe lorsqu'elle l'a reçu. Elle sait qu'elle lui répondra bientôt, vu l'heure il ne doit pas y avoir grand monde à la supérette et quoi qu'il en soit, elle ne doit pas y rester longtemps puisque seulement en remplacement pour quelques heures. Finalement, elle se dit qu'elle aurait bien aimé que Shinobu soit là. Pour l'aider à fermer sa jolie robe et tourner avec elle jusqu'à perdre l'équilibre. Elle espère que Shinobu a une jolie robe aussi, qu'elle se sent comme une princesse et qu'elle lui sourira toute la soirée. C'est ce qu'espérent les vraies amies les unes pour les autres !

Et peut être que ce soir,

Elles pourront rencontrer leur prince charmant ?

Notre nephilim, amoureuse de l'amour, se met maintenant à perdre ses songes dans des hypothèses féeriques. Imaginez qu'un garçon se mette à lui attraper la main pour l'emmener danser ? La voilà qui se met à mimer sa réaction en surjouant, tendant la main vers ce gentil prince imaginaire qui la ferait tourner, tourner, comme Wesley l'avait fait. Au final, cette idée lui déplait, elle préfèrerai danser avec Shinobu. Shinobu et ses cheveux qui volent et la suivent quand elle se met à gesticuler partout. Et si son amie venait à se faire aborder elle aussi ? Le principal intéressé aura très intérêt à faire attention à ses fesses, Shinobu n'est pas facile à approcher! Et cette sale manie de ne pas mettre de culotte..

"Moche", c'est la simple réponse de In-ha à sa photo, la vibration de la notification réintégre Céleste à la réalité et elle soupire, exaspérée de ce franc parlé propre aux Kwon-Ji. Elle entreprend de terminer sa préparation par le peaufinage de son chignon, le fait d'avoir sautillé a libéré quelques mèches mal laquée en plus de celles, bouclées, déjà libre. Une pointe de paillette au coin des yeux et sur le bout du nez, quelques retouches de maquillages en dernière minute et il ne lui restera plus qu'à enfiler ses bas transparent pailletée pour être prête à rejoindre Shinobu. Finalement, ça n'a pas prit si longtemps. Elle pourra donc très vite envoyer un message à sa copine pour qu'elle vienne la rejoindre chez elle, comme habituellement, puisqu'il n'est pas coutume qu'elle se présente au manoir Grim.

Cependant, avant même qu'elle n'ait eu le temps de finir son message, elle entend la porte d'entrée de la maison s'ouvrir. Shinobu ? Est-elle devin ?!
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Doan Clain
Admin
Doan Clain



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 19 septembre 2010, au village
Relation(s) amoureuse(s) :: Evangeline chan ♥ petit crush pour Kim Dae ainsi qu'une relation ouvertement platonique avec Doriane
signe(s) particulier(s): borgne de l'oeil droit, possède une longue cicatrice sur son torse ainsi qu'une sur chaque poignets

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyJeu 10 Fév 2022 - 1:41

Mais ! Oh ! Puisque je te dis qu'elle n'est certainement pas dans sa casa puisqu'elle s'est portée volontaire pour organiser la soirée à l'école !

Et moi je te dis qu'elle m'a écouté et elle est resté à la maison. A l'heure actuelle elle est au mieux dans le salon, se délectant de son thé ou au pire, elle aide Céleste à se préparer ! Ou bien elle se repose ! -^-

Ca, tu peux y croire.

Elle m'a dit "oui Doan, je resterais à la maison ce soir".

Elle ne t'a jamais dit ça tu fabules ! Elle a dit "oui oui" avec un grand sourire niais comme on les connait, de ceux qui se foutent de ta gueule comme pour te dire "dès que tu auras le dos tourné grande bécasse, je ferais bien ce que je voudrais !"

Evangeline m'a dit oui, alors elle s'y tiendra, à son "oui".

Tu vas voi- oooh mon amoooour ! =w=

S'extasie Doriane en découvrant Wesley affalé dans le canapé sur son smartphone qui lui décroche à peine un regard. Elle se laisse tomber sur lui en prenant soin de bien le couvrir entièrement de son corps pesant le double du poids du jeune garçon. Wesley lance son téléphone par terre, dans la surprise (et le choc) de se ramasser brutalement un poids lourd sur la couenne - pour peu que de la couenne, il en ait. Doriane c'étant appuyé sur sa cage thoracique et, lui, ayant retenu son souffle, il laisse échappé un son, une complainte, la même lorsque que l'on se prends un mur, une porte, un coin de meuble dans le pied ou... Une Doriane.

Tu peux pas me laisser deux secondes ?!

Jamais de la vie ! =w= Aussi bien, demain je vais mourir et je ne pourrais jamais plus te serrer comme ça !

T'es déjà morte grande folle. Bouges, tu m'empêches de respirer.

Après avoir, avec une grande violence digne d'une psychopathe, embrassé le jeune garçon sur la tempe - baisé effacé symboliquement avec la manche de son sweat tout en tirant une grimace - la pin-up se relève et libère sa victime. Il n'a que très peu de temps pour s'échapper. Il mets ses mains sur le côté de son ventre et commence à se plaindre.

Je crois que tu m'as perforé le foie !

Oh bichette ! Si ton foie se trouve là alors tes parents t'ont montés à l'envers.

Touché, coulé: Wesley retire ses mains de son ventre et cherche son téléphone tombé: il est sur le tapis en polaire douce du salon. Il s'est réceptionné sur l'écrans et semble toujours allumé sur ce qu'il faisait. Il le saisit et se laisse tomber en arrière, dans le canapé infligeant à son corps une posture qui donnerait mal au dos, mal aux cervicales. Doriane préfère, elle, avancer son buste en avant et y dépose ses coudes sur les genoux. Sa tête coiffée d'un chignon retenu par un miracle des anges, menaçant de tomber en cascade de cheveux écarlates emmêlés et gras, se pose dans le creux de ses mains. Son regard couleur soleil se pose sans retenus sur le démon qui tente, tant bien que mal, de l'ignorer. Et ça se voit: il soupire bruyamment pour faire comprendre son agacement, il pivote légèrement sur le côté, évitent alors que les yeux curieux de l'humaine se voit ce qu'il fabrique à pianoter ainsi sur son téléphone.

Tu parles à qui ?

T'es de la police ?

C'est ta petite copine ? =3=

C'est ça ! Exactement ! Elle s'appelle "laisses-moi tranquille vas voir ailleurs si j'y suis".

Tu ne vas pas à la soirée, Wesley ?

Wesley et Doriane relèvent ensemble de façon totalement chorégraphiée leurs yeux vers Doan qui s'apprête d'une lourde, courte et épaisse écharpe en fausse fourrure blanche qu'il boutonne de ses longs doigts aux mains graciles. Ses yeux bleus sont, avec l'étonnement générale, soulignés d'un maquillage noir prononcé et n'est pas sans rappeler le marquage des yeux démon qui pointe le bout de son nez à l'étage, dans les escaliers, se méfiants manifestement de la réaction de sa moitié humaine. D'ailleurs, Wesley remarque bien cette tâche rouge qui se détache parfaitement du mur blanc de la cheminé et il semble même comparer avec étonnement le maquillage de l'un et de l'autre. Oui, il n'y à pas à nier: se sont les mêmes. Comme quoi un simple contour d'oeil noir suffit à modifier un regard doux en un regard félin.

Pourquoi tu t'es maquillé comme ça ?

Doan regarde Doriane, croisant les bras, l'accusant d'une grimace, la bouche en coeur. La coupable se  jette en arrière, adoptant la même posture que le jeune démon près d'elle, jambes croisées et bras derrière la tête en guise de différence.

Je voulais voir ce que ça donnait sur lui x)

Et ça fait beaucoup trop.

Non ! Ca choque pas si tu te découvres de ton gros mentaux ! Tu verrais la combi qu'il porte: ma-gni-fique !

Avec les températures extérieur ?

Un peu de d'alcool dans le sang et tu ne sentiras pas la différence entre un four et un congélateur mon lapin x)

Vous sortez ?

Je voulais ! Ton père non.

Pas comme ça.

Alors pourquoi tu t'apprête à partir ?

Il veut aller voir Evangeline.

Et toi alors ?

Je reste là.

Mais tu aimes aller aux bals de l'école.

Ouais, ça c'était bien avant. Maintenant bof hein. Y a rien d'extasiant à regarder les gens se pavaner comme des coqs.

Doan affiche un sourire désolé en regardant son fils. Ses yeux glissent le long du corps de son enfant, cherche probablement les mots justes qui pourraient le motiver à changer d'avis. Un bruit de plastique vint à résonner sur le sol en carrelage imitation parquet. Les trois paires d'yeux ne sursautent pas et se dirigent spontanément vers l'incube qui venait de faire tomber depuis l'étage un bouchon de tube de baume à lèvre. Ce dernier, croisant le regard de son homologue à peau blanche, se fait tout petit en s'écrasant au sol. Doan prends sur lui et expire longuement, doucement, focalisant de nouveau son regard sur son fils.

Tu avais hâte de mettre-

Arg ! Bah oui: j'avais ! On peut me laisser maintenant ?

T'es une vraie tête de con Wes :/

Mais je ne vous ai pas demandé votre avis ! Toi vas te faire un shampooing: c'est la misère sur ta tête ! Et toi... Bah va voir Eva, rends toi compte qu'elle est à l'école pour au finale te rendre to aussi à l'école et y rester jusqu'à la fin. Ou démaquille toi et partez en soirée tous les deux ça m'en fera une belle jambes !

Doriane se redresse, se remet dans sa position initiale, à la différence de ses mains qui se lient autour des genoux restés l'un par dessus l'autre. Elle regarde Wesley, d'une grimage: elle est indéniablement irritée par son comportement: c'est palpable.

Y a un truc que je ne comprends pas là.

Wes, le nez de nouveau plongé sur son téléphone ne répondra à Doriane que par une onomatopée, relevant légèrement le menton, sans lever le nez de son écran, la sommant de continuer sans se retenir. Ca a eu visiblement pour effet d'agacer d'avantage la poltergeist qui lui arrache son appareil des mains. Le jeune démon, surprit , se redresse, regarde la femme face à lui. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui fasse ça.

Et remercie moi de ne pas t'en avoir claqué une parce que ça me démange !

Tsssh, Aller vas-y...

Siffle t'il en se laissant retomber, les bras croisés. Il fait rire à voir: un vrai petit adolescent en pleine révolte dans toute sa splendeur. Au fond, Doriane lui trouve un petit quelque chose ridicule et mignon à la fois.

Ce que tu m'as dis hier, c'était sous le coup de la fatigue ?

Hein ?

C'était du chiqué ou tu le pensais vraiment ?

Je t'ai dis quoi hier ?

Hier soir ! Dehors. Wesley ne me forces pas à parler devant ton père: tu m'en sais capable.

Oh, tiens ! On sent une soudaine prise de conscience du sujet évoqué par Doriane dans les yeux bleus et pourpres de Wesley qui pince alors ses lèvres tout en semblant fixer l'âme du fantôme avec profondeur. Il l'en sait capable, oui, et il ne jouera pas à ça avec elle. Pourtant, il ne répond pas. Ses manière d'enfant refont surface puisque le voilà qui gonfle sa joue, fuyant le regard des deux adultes dans la pièce (des trois si l'on considère comme étant un adulte le petit monstre à l'étage). Doan prends une grande inspiration, marque une pause en regardant tour à tour l'un et l'autre des deux protagonistes de cette séquence, puis relâche doucement et silencieusement l'air que ses poumons refusent d'absorber. Il sent qu'il est de trop. Il sait parfaitement que Wesley parle beaucoup à Doriane, ça a toujours été le cas et bien plus depuis que maman n'est plus là mais jamais il ne tentera d'en connaitre les détails, jugeant avec justesse la volonté de son fils de ne pas l'avoir choisi comme confident. T'en pis. Jusqu'au bout cet enfant lui fera comprendre qu'ils n'aurons jamais assez de proximité pour qu'il se sente suffisamment en l'aise pour lui parler à lui, son père. Mais au moins, il à tout de même quelqu'un qui l'écoute, c'est le principal. Il trouve Doriane incroyablement patiente et forte pour avoir à endosser le rôle de médiatrice parfois, mais principalement d'oreille attentive, de psychologue et de bon conseil à la fois pour l'un et pour l'autre des Clain. Et elle joue ce rôle à merveille: jamais elle ne biaisera la confiance qu'on peut avoir en elle.

Alors j'y vais ?

Vas-y. Je saurais où te retrouver.

Un demi sourire forcé sur son visage, Doan va à la porte et en attrape la poigner. Dehors, sa petite voiture bleue tourne, l'attends, le chauffage réglé à fond, la transforme en sauna mobile. Il pourrait y aller à pied mais, oh ! Il fait combien dehors ? 8 degrés ? Un vrai glacier ! Et il pourra alors accompagner les filles à la soirée et leur éviter le supplice d'attraper un coup de froid. Une vision dans le rétroviseur centrale le fait se concentrer sur son reflet: il l'avait oublié, cet affreux maquillage. Il n'est pourtant pas raté; Doriane pourrait faire une bonne esthéticienne. Mais sur lui, quel horreur. Lui qui est habitué à du simple, du naturel. Un peu de fard nude, du crayon brun sous l'oeil et, pour ses moments d'extravagances: du mascara noirs ou marron sur ses cils recourbés. Il a, à ce moment précis, l'impression de partir pour un cancer de rock. Encore heureux qu'il ait réussis à négocier le rouge à lèvre rouge vif contre un simple baume légèrement rosé - celui que le démon à balancé par dessus l'escalier.
Il est devant la belle longère des filles. Il arrête le moteur et compte jusqu'à trois pour sortir de sa voiture, trottine exagérément avec ses bottines le grandissant de bien huit à dix centimètres entre le talon et la plate-forme. Il se jette dramatiquement contre la porte d'entrée - en fait, il se fracasse dessus en se prenant les pattes dans quelque chose, ça le fait d'ailleurs glousser - et ouvre la porte dans sa douceur légendaire.

C'est moi !

Cette phrase que l'on sort tous bêtement. comme si par "c'est moi" l'on devinerait aussitôt que c'est lui et pas le facteur. Remarque, des voix comme la sienne se mettant au hasard soit à chuchoter en mode voix qui mue, soit à grogner comme une rockeuse, il n'y en a pas beaucoup des "c'est moi" qui en sont les heureux propriétaires.
Doan passe rapidement le rez-de-chaussée au radars mais le seul mouvement ici est dût à cet énorme bestiole blanche. A t'il le droit d'être ici ?

Oh mon magnifique garçon bonjour encore ! =w= Tu vas bien ? Tu n'as pas froid ? Où sont les filles ?

Lui dit-il, lui demande t'il en remuant la massive fourrure blanche de ce chien-loup-ourson en peluche dans ses mains qui disparaissent dans leur entièrement dans ce gros nuage qui le compose.

S'il devait avoir quelqu'un en bas, ce quelqu'un se sera déjà manifesté - sauf s'il s'agit de In-ha, mais il lui semble que In-ha travaille pour quelques heures ce soir - alors il décide d'emprunter les escaliers. Il y a forcément quelqu'un dans la maison: il y a de la musique et il est alors dans la certitude de trouver-

Céleeeeeste mon amoooour ! =w=

Chantonne t'il en découvrant la demie ange dans sa tenue des plus resplendissante. Il lui attrape la main, l'invite à tourner sur elle même.

Et elle tourne ! *O*

Oui, le principe du tutu, parait-il. D'ailleurs il s'empresse d'en amasser la masse dans ses mains, la soulever et la laisser retomber pour en juger le poids et la qualité du jupon.

Elle est magnifique et elle te va parfaitement finalement !

Il approche sa main du bustier, en frictionne doucement l'extrémité.

Est-ce Kim-Dae ou maman qui te l'a ajusté, finalement ? C'est du beau travail ! Elle ne te sert pas de trop ? Tu peux te pencher sans te sentir étouffer ?

Il ne laisse même pas la pauvre adolescente répondre à quelconque questions qu'il lui claque ses deux mains sur les joues qu'il écrase pour en faire sortir une bouche de poisson rouge.

Tu es superbe je t'aime !

Lui grogne t'il (quasi littéralement) derrière sa mâchoire qu'il serre, se retenant de mordre la jeune fille face à lui. Ses mains tremblent, le retenant de lui aplatir bien plus la tête mais l'excitation d'être avec Céleste tiraille ses nerfs. Cette enfant à pour effet de le rendre totalement hors de contrôle. Deux tornades ensembles créaient un ouragan. Evitons. Mais il finit par la lâcher et l'attrape dans ses bras, contrôlant ses gestes, la prenant en douceur, l'enlaçant à peine de peur de lui froisser sa robe et de rougir sa jolie peau certainement.

Ma petite princesse, mon beau bijou si belle et si grande =w=

Il l'écarte, la regarde dans son entièreté.

Tu n'es pas censé y aller avec Shinobu ? Oh, elle n'est peut-être pas encore prête et je suis certainement en avance. In-ha travaille toujours ? Où sont Lee-na et maman ?
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Shinobu Mia

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyVen 11 Fév 2022 - 15:21

Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  27319013


Un coup de serviette fait disparaître la buée qui s'était condensée sur le grand miroir de la salle de bain. Là, deux yeux rouges et intenses fixent le reflet qui vient d'apparaître. Une petite silhouette pâle et enfantine, la tête enturbannée dans une serviette blanche molletonneuse dénote du marbre noir aux fissures dorées dont est constitué la salle de bain du manoir. Shinobu sors à peine de son long bain, elle y avait mis les formes pour que celui-ci soit le plus relaxant possible. Bain moussant, bombe de bain au lait, petites bougies parfumées ... Pourtant la vampire ne cessait de ruminer. Le bal de l'école était prévu pour ce soir, elles avaient passé la semaine, Céleste et elle, à en parler, à imaginer quelle belle robes elles allaient mettre, comment elles allaient se maquiller, avec qui elles aimeraient danser et sur quelle musique ? Mais là, à quelques minutes de l'ouverture, Shinobu avait perdu toute sa belle assurance. Comment allait réellement se passer cette soirée ?..
La vampire se dirige vers sa chambre, l'épais peignoir tombe au sol dans un bruit mat tandis que la petite blonde ouvre grand les portes de son armoire. Mais la déception est là. Bien que sa penderie soit garnie de robes, elles ne conviennent pas à la vampire. Elles sont bien trop simples. De simple pan de tissus léger pour la plupart, parfois ornée d'un nœud, d'un ruban ou d'un laçage, Mais rien de bien travaillé. Elle soupire, avant elle avait quelques jolies robes élégantes, mais elle ne rentre plus dedans. Non pas qu'elle ai trop grandi ou grossi au contraire, c'est plutôt parce qu'elle a rapetissé ! Et de toute façon, ces robes sont restées dans son ancien chez elle, elles ont dû être volées, depuis le temps. Déçue, elle se pose encore nue sur son lit, face à son armoire. Comme si le fait de la fixer intensément allait magiquement faire apparaître la robe de ses rêves.
Magiquement, Comme si l'univers l'avait entendue, deux petits coups secs se font entendre sur la porte de bois avant de s'ouvrir sur une grande silhouette gracile.

Comment mais ? tu n'es pas encore habillée ?

Sa nièce entre dans la chambre, ses longs cheveux blonds pendent en filaments sur ses épaules dénudées surplombé par deux grands yeux bleus marine. Sadeth n'avait jamais besoin de faire un effort pour être élégante, elle l'était tous les jours. Shinobu la regarde, l'examine presque. C’était tellement plus simple de bien paraître lorsqu'elle était adulte. Elle détourne son regard de la belle vampire pour le rediriger vers sa penderie.

Non.. j'ai rien à me mettre pour ce soir.

La beauté froide s'approche doucement de l'armoire, déplaçant quelques cintres elle se tourne de nouveau vers sa tante modèle miniature.

Je vois ... Kite !

Saisissant son poignet Sadeth entraîne Shinobu dans sa propre chambre, refermant la porte tout en sommant quiconque pouvait se trouver dans ces couloirs de ne pas y entrer. Relâchant la main de la petite blonde, la vampire ouvre grand la porte de son propre dressing. C'était impressionnant. Des dizaines de longues robes pendaient là, n'attendant que d'être portées.

je dois bien avoir gardé quelques vêtements d'avant ... Je vais te trouver quelque chose.

Timidement, Shinobu s'avance dans le dressing et commence elle aussi les recherches. La plupart des robes qui se présentent à elle sont magnifiques, mais bien trop grande pour la petite vampire qu'elle est devenue. Une chose néanmoins attire son attention, la faisant sourire, elle sors d'un tiroir une jupe courte rouge et noire aux motifs écossais, ornée de tulle et de chaînes.

Aha je n'y crois pas, tu portais du punk ? Toi ?

Sadeth sourit, un air malin sur le visage.

Qu'est-ce que tu crois ? J'ai été jeune moi aussi ! Et .. Ah !!

La vampire décoince un cintre enserré entre deux épais manteaux. Une belle robe noire s'offre à la vue de Shinobu. Plusieurs couches de froufrou se superposaient en cloche pour déboucher sur un bustier de velours. Sa nièce lui tends, lui demandant de l’enfiler pendant qu'elle se mettait en chasse de quoi accessoiriser cette pièce. La vampire s’exécute donc et se regarde de nouveau dans le miroir. La robe était magnifique, mais ce n'était pas là le soucis. C'était elle qui détonnait. Elle faisait trop petite, trop enfant engoncée dans une robe trop mature pour elle. Mais Sadeth allait vite régler le soucis.

Tiens, je crois que j'ai tout ce qu'il faut.

Sur le lit, sa nièce étale toute ses trouvailles, une paire de talons aiguilles à brides, une fine chaîne argentée ornée d'un pendentif ainsi qu'un sac à main à bandoulière noir et argent. Enfin, le clou du spectacle, une paire de long gants de velours noirs. Shinobu était émerveillée. Comment Sadeth avait-elle pu accumuler tout ça ? Elle ne se fit pas prier et se pressa  d'enfiler tous ces accessoires. Les talons la surélevaient de pas mal de centimètres et déjà la vampire sentait une différence. Elle se tourna de nouveau face au miroir. Ce n'était plus une enfant qui l'observait, mais une élégante et jolie jeune fille. Doucement, Sa nièce passa derrière elle et ramena une de ses mèche blonde derrière son oreille pointue, dégageant son visage.

Ce que tu es jolie, tu es le portrait craché de ce que j'étais quand j'avais ton ...

Saisissant l'ironie de la situation Sadeth se tut. ramenant la seconde mèche de devant de la vampire elle se saisit d'une broche argentée pour les maintenir en arrière et créer une coiffure simple. Mais quelque chose n'allait pas. Shinobu baissa la tête en soupirant, relâcha le sac et se rassit sur le lit tout en commençant à enlever ses talons.

Ce n'est pas la peine..

D'un geste brusque la vampire relâche les talons au sol, elle commençait à enlever ses gants quand un geste la stoppa net. De grands yeux bleus se firent voir sous son nez. Sadeth s'était accroupie près du lit et lui avait saisi les mains.

Ce n'est pas qu'un problème de robe. N'est-ce pas ?

La vampire ne répondit pas, détournant la tête les sourcils froncés et le regard anxieux. Mais sa nièce n'en démordait pas.

Je sais ce que tu te dis "Et si la personne qui m'intéresse et avec qui je veux danser ce soir se rends compte de mon âge réel peut-être qu'elle ne s’intéressera plus à moi et peut-être que je vais lui faire peur ou la dégoûter ?" Mais sache une chose. Ce sentiment, il est propre à notre race ma belle, ton cas est plus extrême, mais on passe tous par là. Ce qui compte pour nous, ce ne sont pas les chiffres qui défilent sur le calendrier, c'est comment on se sent, là dedans.

La belle vampire pose son index verni sur le front de Shinobu.

Et crois moi que dans ton cas, tu as bien l'âge de ton physique ! Alors arrête de grommeler dans ton coin, perche toi sur ces talons et sors passer une de tes plus belle soirée ! De toute façon tu as interdiction de rentrer si ces talons n'ont pas raccourci d'un bon centimètre tant tu aura dansé !

Sa nièce se relève, époussette légèrement sa robe avant de ramasser les talons pour les poser devant elle. Enfin elle passe la porte avant de pointer son doigt vers elle.

C'est un ordre.

La porte se referme, laissant Shinobu seule sur le lit. Dans les fait, elle savait qu'elle avait raison. A un détail près cependant. la vampire n'avait des vues sur personne. Il n'y avait pas de beau garçon qui devait l'inviter à danser. Il n'y avait que Céleste. Sa douce Céleste. Elles allaient danser, rire, s'amuser et manger des petits gâteaux jusqu'au petit matin. Le monde allait peu à peu partir, l'atmosphère se rafraîchir. Céleste allait probablement avoir froid. vers la fin de la soirée il y aurait des slows. Alors peut-être que Céleste allait danser avec un garçon, et Shinobu allait l'observer en souriant niaisement à l'idée de voir sa copine heureuse. Mais une autre image prit place dans son esprit, c'était elle, elle qui dansait un slow avec Céleste, serrant son corps chaud contre le sien, enlaçant ses doigts en plongeant son regard dans ses yeux bleus ciel, menant la danse au rythme lent de la musique. Elle secoua brièvement la tête. c'était ridicule. Mais alors, pourquoi est-ce qu'elle n'arrivait pas à décoller ce sourire de son visage ?
Elle se reprit. Personne ne pouvait savoir comment allait se dérouler la soirée. Et pour le savoir elle n'avait pas d'autre choix que d'y aller ! De toute façon elle n'avait plus le choix tout court, si dans dix minutes Sadeth voit qu'elle est encore ici, elle la chassera du Manoir à coup de balais si il le faut !
La vampire remets ses talons haut, repositionne ses gants et se tient prête à partir. Devant le miroir, ce qu'il reflète lui convient. Un petit tour devant la coiffeuse pour un maquillage express rehausse ses pupilles rouge sang et apporte du brillant à ses lèvres. Elle est fin prête.

Une dizaine de minute plus tard, la vampire se retrouve devant la porte de la maison d'Evangeline. Elle est nerveuse, presque comme si elle avait le trac et pourtant, elle ressent au fond d'elle ce chatouillis caractéristique, ce sentiment que l'on connaît bien en étant adolescent, celui d'avoir des papillons dans le ventre. Elle se mord les lèvres. Pourquoi est-ce que ce soir elle n'ose pas frapper à cette porte ? Elle l'a pourtant fait des centaines de fois. Enfin elle se lance. Elle prends une grande inspiration, frappant trois petit coups secs puis retire sa main fermant les yeux. Attendant dans un mélange de joie, d'excitation et de nervosité que celle-ci s'ouvre.
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Céleste Swinner

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMar 15 Fév 2022 - 23:35

Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  FlippantMildBagworm-size_restricted

Elle sait que quelqu'un est entré : elle le sent. Dans les moments d'excitation de ce genre, les moments où paradoxalement ses sens sont le plus alertes, elle a l'impression de pouvoir se placer en omniscience d'une situation ou plutôt en ressentir certains attraits avant qu'ils ne lui sautent aux yeux. Cette habilité, jugée selon elle par son empathie alors qu'elle est pleinement due à son sang, ne lui permets pourtant pas de poser immédiatement une identité sur l'être qui vient de passer le seuil de la porte d'entrée, surtout parce qu'elle ne sait mener ses recherches et simplement s'écouter. En d'autre terme, elle sait que quelqu'un est là sans savoir qui, c'est pour cette raison qu'elle piétine devant sa porte de chambre comme le ferait un chiot dans l'attente du retour de son maître.
Doan rentre dans sa chambre, attisant d'avantage la braise de son euphorie actuelle qui s'exprime par un :

C'EST MOI OUI ! *O*

Très criard.
Elle accueille le démon à bras ouvert, lui laissant le loisir d'observer sa tenue en accentuant les vacillements du jupon par des mouvements de hanche, tout en gloussant comme une idiote sans réellement écouter ce qu'il lui dit. Céleste est simplement très heureuse de le voir, comme elle l'est à chaque fois qu'il vient à croiser son chemin, peu importe s'ils se sont quittés il y a une heure ou un jour. C'est de toute façon le donnant-donnant de la relation qui les lies ; le fait d'entretenir, inlassablement, la joie de se retrouver et d'être ensemble de la plus candide des manières. Nul n'est sans savoir qu'il est fatiguant d'être près d'eux dans ces moments là, que leur abondance de démonstration de joie peut-être incomprise ou surtout jugée très lourde pour les autres qui n'ont pas forcément envie d'assister à ce feu d'artifice. Céleste s'en fiche ; ils sont maintenant tout les deux, elle n'a pas à retenir ses injonctions suraiguës.

Elle tourne tellement! Je voulais une robe de fée clochette  ! S'en est une oui ?!

Le jupon en est soulevée puis laissé tombé, la nephilim retiens ses doigts baladeurs qui meurent d'envie d'aller se loger sur les épaules de Doan, ou sur ses joues, ou lui chatouiller le flanc, faire balancer ses mains..tenir en place se fait difficile. Tant mieux, le démon a terminé son inspection . Il lui demande si son bustier a été reprisé et après qu'elle n'ai rassemblé ses moyens, puisque prise dans une lutte pour ne pas se transformer en ressort sur patte, elle lui dit que c'est bien Kim-Dae qui s'est chargé de la reprise de la robe et se retient de signaler que c'est pour cette raison qu'elle est aussi ajustée : Kim ne semble pas dérangé de porter des corsets serrés, il n'a surement pas pris en compte que Céleste elle aime être à l'aise. Mais ce n'est pas grave, elle est tout à fait libre de ses mouvements et c'est le principal.
D'un coup, son visage se fait écraser et ses deux lèvres rompent leur lien pour s'ouvrir en cul de poule, ce qui fait d'avantage sourire notre enfant dont les yeux disparaissent avec la masse de peau.

Je t'aime =w=

Lui répond-elle avec une très grande facilité tant ces mots glissent quand il s'agit de lui, ou de sa mère. Céleste n'est pas avare de démonstration d'amour, elle est même pleinement stimulée par ça et a été habituée à évoluer dans un cocon de tendresse sans pudeur. Il a pourtant fallut qu'elle s'adapte à tout ceux qu'elle côtoie et a été amenée à côtoyer, puisque tout le monde n'apprécie pas forcément être enlacé et embrassé avec panache. Sa soeur, Cassiopée, si. Doan aussi : profitons-en !
Ramenée les bras en avant, tenue d'un peu plus loin, elle se focalise finalement sur le visage de Doan sur lequel un détail marquant suscite son admiration. Son regard, naturellement félin de la façon dont elle le décrit, est accentué de noir sans pour autant qu'elle n'y reconnaisse sa trace. Le démon, jouant plutôt habituellement l'accentuation discrète de ses yeux particulier, force aujourd'hui à ce que l'attention soit pleinement portée sur ses yeux tragiquement heterochromiques. Si ça avait été Kim-Dae devant elle, Céleste n'aurait pas tarit d'éloge sur ce choix de maquillage mais comme de la façon dont elle le ressent, le dire à Doan causerait juste qu'il se confonde en explication tout en remettant en question le caractère trop "voyant" de la chose. Comme avec Maman. Il ne faut pas dire à maman lorsque l'on remarque qu'elle a apporté un soin particulier à son visage, ou ses cheveux, elle se remet autrement en question et fini par tout retirer. Alors que, l'un comme l'autre, ont le mérite d'avoir un visage naturellement beau qui ne l'est que plus encore lorsqu'un détail change du quotidien. Elle aussi ? Elle n'en sait rien, mais n'est pas réticente à l'idée de recevoir des compliments ! C'est pour cette raison qu'elle expose maintenant et de manière très exagérée le haut de sa tête.

Et tu as vu le chignon ? J'ai regardé un tuto sur tutube. C'est le chignon de la fée CLOCHETTE !

Doan se montre un peu plus calme, radoucissant immédiatement l'éponge qui prend un air plus consciencieux, hochant la tête en guise de prémice de réponse.

Hmmmm..

Trop de questions en même temps finalement, elle se met à compter sur ses doigts en énonçant ses réponses.

In-ha travaille mais pas jusqu'à tard, elle devrait rentrer bientôt et même qu'elle va venir ce soir sauf si elle est trop fatiguée. Ma soeur est avec Kim-Dae je crois ? En fait elle est partie tout à l'heure avec son manteau et il lui a couru après, mais je crois que c'est parce qu'ils voulaient sortir tout les deux parce que Lee-na n'aime pas quand maman n'est pas à la maison quand elle le decide.

Elle pince ses lèvres et continue.

Parce que oui.. Maman est à l'école. MAIS ! Oh je lui ai dit que tu lui avais dis que non elle devait se reposer ! Mais elle m'a regardé avec ses yeux de "Oui oui Céleste d'accord" alors que je SAVAIS qu'elle allait quand même y aller parce qu'elle avait déjà dis oui! Alors je lui ai dit bisous et faire attention, elle fait vraiment ce qu'elle veut Hm! Elle n'écoute jamais.

Son envie n'est pas de jeter la pierre à sa mère, ni même à sa soeur. Au contraire, elle trouve sa cadette bien plus éveillée et malicieuse, une malice qu'elle lui avait oublié pendant cette année en se persuadant même que sa petite soeur avait toujours été si terne, vide et secrète. Pourtant en la voyant ces dernières semaines, elle se rappelle très clairement de l'enfant agile qu'elle était, de sa curiosité éprouvante et de sa sale manie de mettre ses mains là où il ne faut pas. Dieu, elle espère que sa future petite sœur ou son futur petit frère ne seront pas comme ça ! Quoiqu'il en soit, il n'aurait pas été possible pour Céleste de retenir sa mère puisque Evangeline, aussi douce et influençable puisse t'elle être, se déplace ou elle veut et comme elle le veut sauf réelle contre indication. Elle ne considère pas que les injonctions de son entourage la décrivant comme une femme enceinte méritant le repos sont une réelle contre-indication. Céleste.. n'a pas un avis très poussé, elle a une confiance démesurément aveugle en sa mère et sait que Doan est très -trop- prévenant. Jusqu'ici, tout va bien, autrement elle l'aurait senti. C'est ce qu'elle espère.
En se mettant à faire gigoter sa robe, Céleste décide de rebondir sur un des points auquel elle n'a pas encore répondu.

Et ouuuuuui.. Shinobu est ma cavalière ce soir. Cavalière comme.. une copine !

Elle ne sait pas réellement pourquoi le besoin de le préciser s'est présenté, ça ne l'empêche néanmoins pas de continuer.

J'ai vraiment trop hâte de la voir. Elle va être belle, et elle va rester avec moi, on pourra prendre des photos et je la ferai danser. Shinobu ne sera pas très à l'aise, je le sais, mais si je la regarde droit dans ses yeux, elle saura qu'elle pourra me faire confiance.

Malgré ce que Céleste a pu croire, elle a découvert que Shinobu n'était pas pleine d'assurance comme son rang pourrait le laisser croire. Elle ne comprends pas pourquoi : Shinobu est belle, c'est une vampire, elle est forte. Les créatures malines sont toujours plus fortes que les créatures du bien, c'est ce qu'elle croit ! Il n'y a cas regarder madame Mia et sa mère, ou même sa mère et Arika, sa mère et mamie Mimi, sa mère et.. en fait, son seul repère en tant que créature céleste est et restera sa mère. Plusieurs autres anges habitent au village mais ils sont tellement discret ! Les démons eux, sont reconnaissables, elle en a tout une liste à citer. Dans tout ça, il y a elle, comparable et opposée à Leiko -c'est le premier exemple qui lui vient-, et sa théorie ne fait que se confirmer : elle n'est pas assez forte. Ce n'est pas grave, elle l'accepte avec joie et insouciance puisqu'au fond ça la rend sûrement aussi précieuse qu'un humain dont la vie est soumise aux aléas et au destin. Pourtant, quand il s'agit du démon devant elle, Céleste ne se compare pas en jugeant qu'il a une force qu'elle ne possède pas : il est soit bien trop fort pour mimer des faiblesses, soit finalement bien trop d'essence lumineuse pour se laisser dominer par la puissante noirceur. L'obscurité, quelle plaie.

J'ai TROP hâte qu'elle arrive! J'ai hâte de la voir parce que je sais qu'elle va être belle et je lui dirai toute la soirée! J'ai vraiment de la chance qu'elle soit ma copine. C'est une super copine.

Qui ne l'a jamais jugé, jamais cherché à transformer, qui n'a jamais eu une parole blessante ou même un regard qui laisse à penser qu'elle n'est pas à la hauteur. Elle ne regrette définitivement ses fausses copines qui se sont entiché d'elle quand Wesley l'a quitté ! Shinobu est bien meilleure. Elle l'a fait rire, elle caresse ses cheveux, et elle rit tout le temps à ses blagues même lorsqu'elle même sait ne pas être drôle. Shinobu prend soin de son coeur et pour ça, Céleste a envie de lui rendre la pareille.
Un voile rose couvre ses joues alors qu'elle se met à glousser comme une petite dinde en attrapant ses chaussures.

Je l'aime bien, beaucoup.

Et pourtant elle devra la quitter, mais ce n'est pas encore le temps. Ce soir sera la soirée vouée à leur amitié précieuse.


Quelque chose s'agite en bas, redressant Céleste qui peine à attacher les brides de ses chaussures et décide d'abandonner pour se ruer sur la porte de sa chambre, la franchissant dans un fracas en repassant un quart de seconde sa tête à travers le seuil.

Et oh, Doan, tu es super belle.
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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMar 15 Fév 2022 - 23:40

Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  OK6W_koKDTOqqqLDbIoPArrdmSx8NaNsySlP2jp3tvs

Il n'a pas le droit de monter à l'étage. Plus depuis qu'il est entré dans la chambre de la fille qui supporte difficilement sa présence, celle qui a des cheveux emmêlés et des traces sur le visage, qui grogne en le voyant s'approcher et le pousse du canapé. Il est puni et c'est un désastre. La première marche des escaliers l'appelle pourtant à rejoindre sa gentille maîtresse qui s'agite en haut, ses oreilles réagissent au son de ses pas à travers le plancher. Sa queue frappe le sol alors qu'il a l'impression qu'elle s'approche de sa porte, pour il l'espère venir le rejoindre. Céleste, reviens vite le voir, tu lui manques ! En lâchant un petit grognement de frustration, il repose sa tête entre ses deux pattes étalée sur le sol. Plus que quelques instant et elle sera là, ils iront ensuite se promener pour qu'il puisse courir dehors ! Bien-sûr, il pourrait aller dehors de lui-meme, en passant par l'ouverture du salon, mais qui s'occupera de lui lancer le bâton?!
Le temps est interminable, il est seule depuis ce qui lui semble être une vie entière. Il est accablé, dépité, ne sait même plus s'il arrivera à vivre normalement tant la solitude le ronge. Que va t'il devenir ?
Il se décide à laisser ses yeux se fermer pour dormir, le sommeil l'accueillera bien assez vite en lui présentant de jolis rêves racontant les moments où il a pu courir à s'en épuiser les poumons, comme cette fois où une chose mystique le suivait la journée dernière! Quelque chose qu'il ne parvenait pas à attraper et qui courrait si vite qu'elle lui collait aux talons -son ombre-. Qu'est-ce qu'il était heureux. En y repensant, il se met à vouloir pleurer pour appeler sa maîtresse, lui rappeler qu'il existe et qu'il l'aime à en avoir le coeur qui explose ! Maîtresse, reviens, reviens courir avec lui en posant tes mains chaude sur sa tête. Il ne mordra plus tes chaussures c'est promis ! Même si elles l'appellent avec leur lacet, il restera sagement à attendre que vous retourniez courir. Pitié, gentille maîtresse, ne l'abandonne pas sur le pied de l'escalier où il en mourrait de chagrin.
Et si quelque chose empêchait sa maîtresse de le rejoindre ? Cette idée lui traverse l'esprit et l'agite soudainement, il se relève droit sur ses pattes, écoutant le moindre mouvement suspect. Il l'entend bouger et exprimer des sons très étrange, ça ressemble à des complaintes, des appels ! Il pose une patte sur l'escalier. Il n'a pas le droit d'y aller maîtresse, il le sait, mais il doit te sauver si quelque chose te menace !

Le bruit des gravillons sous des pas accentue son état d'alerte, il se met à renfrogner un grognement. C'est la menace ! Celle qui mets en péril l'existence de sa maîtresse qu'il s'est juré de protéger ! Approche menace, il saura te recevoir!
La porte s'ouvre dans un fracas qui le fait sauter sur place, les babines retroussées, cherchant à comprendre comment il réussirait à éteindre la menace dans l'oeuf avant qu'elle ne mette en application son funeste fracas. Et alors qu'il avait toute l'intention du monde de sauter aux mollets de l'intrus, c'est une silhouette rassurante qui se dévoile sous ses yeux. Loin d'une menace, c'est un sauveur ! Les mains fines du nouvel arrivant se logent dans ses poils épais et sa queue, traduisant son état actuel, remue faisant résonner des claquements d'air. Pas assez fort à son goût, il décide d'en accentuer les mouvements en gigotant son bassin pour bien faire comprendre à l'arrivé qu'il était heureux de me plus être seul ! Il se frotte contre les chevilles, fait un tour puis un autre en pignant pour exprimer à quel point il apprécie d'avoir de la compagnie.

Oh mon magnifique garçon bonjour encore ! =w= Tu vas bien ? Tu n'as pas froid ? Où sont les filles ?

Les filles : ce sont sa maîtresse et ses maîtresses, les autres maîtresses femelles dominantes de la maison. Il veut les rejoindre ! Cette idée le fait pleurer et il l'exprime ne cessant pas de geindre en même temps que son sauveur lui parle. Il relâche des injonctions pour exprimer son désarroi actuel, celui d'avoir été abandonné depuis toute cette éternité, tout seul en bas de l'escalier. Héro, si c'est toi qui l'emmène se promener, il oubliera tout et t'aimera plus que de raison !
Et alors qu'il allait se mettre à partir chercher sa laisse, qui est à sa portée dans le meuble de l'entrée, son hero lui passe devant et franchi une à une les marches de l'escalier. Perdant ses moyens, il le regarde faire en finissant par loucher sur sa patte qui elle n'a définitivement pas le droit de se poser sur la première marche. Catastrophe! Un nouvel abandon. La frustration se voit plus intense encore et il se met à tourner sur lui-même en rabaissant ses oreilles, prit de la culpabilité d'avoir eu l'idée de braver les interdits pour lui aussi se faire une place à l'étage.
De nouveau il est seul.
Abandonné.
Mal aimé.
Et il se perd à se souvenir de ces jours heureux -il y a deux heures à peine- ou quelqu'un daignait à lui rendre tout l'amour qu'il a à apporter.

JUSQU'À CE QUE !

La poignée de la porte d'entrée se mette de nouveau à gigoter. Une seule fois. Ce n'est pas le plus étonnant ! La porte s'est mise à lui parler en faisant "Toc toc toc" et il connaît bien ce son, c'est l'appel de la porte qui indique que quelqu'un attend derrière ! Dans ces cas là, l'une des maîtresses répond à son appel et fait apparaître sous ses yeux admiratifs une multitudes de personnes. Il se met à regarder en direction de l'escalier : maîtresse ! C'est le moment d'ouvrir le cadeau de la porte !
Un certain moment s'écoule, une éternité de plus -deux minutes- et son impatience a raison de lui. Cette porte, il a déjà fait connaissance avec elle à travers les injonctions de sa maîtresse : "Non! Pas les pattes sur la porte !", "Attends moi devant la porte", "Tu as encore coincé ta balle dans la porte..". La porte est un peu comme son amie, il pense ? Personne ne semble de toute façon se soucier de ce qu'il se passe. Sa maîtresse bénéficie d'un protecteur, qui n'est pas lui il le regrette, mais personne ne pourra donc se soucier de la porte ! Il doit faire quelque chose.
Son poids devenu lourd est rassemblé sur ses deux pattes arrières alors qu'il est redressé, les pattes collées sur ladite porte. Il sait comment l'ouvrir, il l'a observé des milliards de fois. Ce qui est étonnant, avec la porte, c'est qu'elle ramène des cadeaux de dehors mais nous permets aussi d'y accéder ! Il adore la porte.
La porte s'enclenche grâce à un mécanisme curieux qu'il suffit d'enclencher par une pression, ce qu'il essaie plusieurs fois avant qu'elle ne cède. Mais il a réussi !
Une brèche laisse entrer la lumière extérieur alors qu'il découvre le cadeau de la porte qui n'est autre que énième maîtresse, qui n'est en rien sa maitresse, mais qui pourrait le devenir si elle se met aussi à caresser son dos! Il a envie qu'on lui gratouille le ventre. Nouvelle maîtresse, gratouille le !
Il attend un instant, bloquant l'accès à l'entrée de la maison comme le ferait un videur, en jugeant la confiance degagee par l'apparence de la personne offerte par la porte. Sa langue pend sous le rythme de ses respiration, il regarde ses pieds, ses mollets, ses genoux et continue de remonter jusqu'à atteindre son visage. Ses grands yeux noirs plongent dans ceux, de couleur steak, de la nouvelle arrivée. De nouveau, sa queue remue tandis qu'il perd totalement ses moyens. Ayant espéré faire le gros chien dur, il pense maintenant attirer la compassion de cette personne en chouinant une à ses pieds. Peut-être comprendra t'elle plus qu'il a besoin d'amour s'il lui saute sur le buste ! Il veut l'entourer avec ses pattes, il est tellement content que la porte lui ai offert une occasion de se sentir aimé. En plus de tout ça, la porte lui a aussi offert l'extérieur et il se souvient maintenant que cette fille l'a déjà emmené à l'extérieur avec sa maîtresse ! Retournons-y ! Il trace pour atteindre le milieu du chemin en gravillon, ravi de retrouver le sol froid sous ses pattes, puis cambre son buste en relevant ses fesses dans une position de jeu. Allez jeune fille, c'est l'heure de s'amuser !
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Shinobu Mia

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyVen 25 Fév 2022 - 16:51

Du bruit, Ça s'agite derrière cette porte. Shinobu retient sa respiration en se mordant les lèvres. Céleste peut apparaître à tout instant dans ce cadre et plus les secondes passent plus la tension de la vampire grimpe. Comment sera-t'elle ? Superbe, Shinobu en est certaine. Mais quelle robe aura-t'elle décidé de porter ? Quelle coiffure ? Est-ce que la vampire ne fera pas tâche à côté d'elle ? Céleste aura choisi des couleurs qui lui conviennent, à ses côtés la petite vampire paraîtra sans doute bien morose, mais son apparente noirceur ne fera que rehausser sa lumière, Céleste rayonnera à ses côtés et chaque personne dans la pièce ne pourra être qu'éblouie face à elle ! Shinobu le sait.
La poignée s’abaisse un premier coup avant de se relever. Notre petite blonde penche la tête sur le côté. Peut-être que Céleste allait lui ouvrir mais qu'elle s'est soudainement rappelée qu'elle avait oublié quelque chose dans sa chambre ? Un sourire attendri prends place sur le visage de notre vampire. A trop avoir d'énergie on ne sait plus où donner de la tête, et quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes ! La poignée s'enclenche une seconde fois, suivie de près par un troisième essai. Céleste ne sait donc plus comment ouvrir une porte ? Ou bien peut-être qu'elle est fermée à clé ?
La porte s'ouvre enfin, son coeur bat la chamade. Elle va voir céleste, enfin ! La vampire eu un mouvement en avant, prête à se jeter dans les bras de son amie, mais la porte qui s'était ouverte donnait sur ... du rien ? Instinctivement son regard se pencha vers le bas pour y voir une boule de poil blanche et duveteuse. Notre blondinette sourit et se penche en prenant appui sur ses genoux pour approcher son visage de la peluche sur patte.

C'est toi qui a ouvert la porte ? Canaille !

Snow se jette sur elle, quémandant des caresses, notre vampire allait s'en donner à coeur joie avant de se souvenir de ses vêtements bien changeant par rapport à l'accoutumée ! Il serait dommage que sa belle robe et ses beaux gants soient recouverts de poils blanc ce soir ! Elle repousse alors gentiment le [truc] à ses pieds.

Non désolée pas ce soir, je me suis bien habillée tu vois ?

Shinobu fait un tour sur elle même, faisant trottiner ses petits talons, les mains relevées au niveau des épaules faisant virevolter sa robe.

Comment tu me trouve ? Tu pense que je plairais à Céleste ?

Snow ne lui réponds, évidemment, pas. Bien trop occupé qu'il est à redécouvrir pour la centième fois le monde extérieur. Enfin il se tourne vers elle, les fesses relevée en position de jeu. habituellement Shinobu ne se serait pas fait prier, mais ce soir ... Elle tourne la tête vers la porte, Céleste n'es pas encore là. Alors après tout, pourquoi pas ? La belle vampire retire ses gants qu'elle dépose dans son sac, elle sait finalement comment ne pas recouvrir sa robe de poil ! La petite blonde ferme les yeux et prends une grande inspiration, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas utilisé son pouvoir. Une sensation fraîche parcours son corps, comme si on s'immergeait dans de l'eau, pourtant elle était parfaitement sèche. rouvrant les yeux Shinobu se retrouve dans le même décor que celui qu'elle vient de quitter à l'exception qu'il y fait beaucoup plus sombres, comme si toutes les lumières avaient été éteintes, à ses pieds des tâches, des flaques de lumières, porte entre ce monde des ombres, inversé, et le monde du dessus. Là est le pouvoir de Shinobu, entrer dans ce monde sombre par les ombres que n'importe qui ou n'importe quoi peut projeter, s'y déplacer et en sortir. Les ombres sont pour elle des portes entre ces deux mondes. Et ce soir, elle allait s'amuser. En marchant quelques secondes notre vampire trouve l'ombre de Snow. S'accroupissant légèrement la blondinette passe sa main à travers cette flaque de lumière pour chatouiller la peluche sur un côté avant de retirer rapidement son bras et de réitérer l'opération de l'autre côté. Voir ainsi Snow tourner en rond en essayant de trouver ce qui pouvait bien le chatouiller faisait beaucoup rire notre vampire ! Ce petit jeu dura quelques minutes avant que l'un des deux ne se lasse. La vampire plongea alors la tête la première dans cette flaque de lumière afin d'en ressortir aux côtés de la boule de poils.

C'était moi, gros bêta !

Elle poqua de l'index la truffe de Snow avant de se redresser complètement, tournant le dos à la porte elle renfila ses gants le long de ses bras blancs.
Enfin son visage se tourne de nouveau vers l’encadrure de la porte, le temps ralentit, voir s'arrête complètement. La silhouette de Céleste est là, devant elle. A contre-jour à cause de la lumière provenant de l'intérieur celle-ci forme une aura pâle et lumineuse dessinant les contours de la belle Nephilim. Un sourire éclaire le visage de notre vampire alors qu'elle s'approche doucement d'elle. Son regard s'habitue et lentement la silhouette se précise et se dessine de plus en plus nette. Sa belle robe bleue scintille de milles feux et suit gracieusement ses moindres gestes, une paire d'yeux océans et brillants la regardent alors que la vampire s'approche encore. La douce aura crée par la lumière se dissipe pour enfin laisser apparaître ses cheveux relevés en chignons, dégageant sa nuque et son port de tête.
Shinobu est subjuguée par cette vision onirique, elle sourit niaisement, elle savait que Céleste allait être belle, elle ne se doutait pas à quel point ! Ses yeux s'embrument presque de la voir aussi jolie ! Ses émotions s'emballent alors qu'elle arrive enfin à sa hauteur. les mots se mélangent de telle sorte qu'elle n'arrive même plus à articuler.

Céleste tu .. tu es .. Jolifique ! N.. Non tu es .. magnibelle ! Enfin tu n'es pas une manivelle hein mais tu es !...

la vampire panique, tout à coup le français qu'elle manie si bien habituellement se mélange dans sa tête, elle confond les mots, son accent japonais se fait plus remarquer. Son sourire niais ne s'efface pas de son visage tandis que ses yeux continuent d'observer son amie. Sa respiration est accéléré dans sa panique et le rouge lui monte au joue. Enfin elle tente de se reprendre, inspirant un grand coup elle se décide à parler comme elle sait le faire au mieux, plongeant son regard dans celui de Céleste.

Kirei-dayo.

Ses émotions se calment enfin et cela se ressent dans tout son corps, le rouge de ses joues s'estompent ainsi que son sourire, bien que toujours très présent. Elle saisit les mains de Céleste pour la faire doucement tourner sur elle-même.

Regardes toi ! Ce que tu es belle ! Et tes cheveux ! Tu as fait ça toute seule ?

Sa main saisit une petite mèche baladeuse le long de son visage et l'entortille autours de son doigt pour créer une boucle avant de la relâcher. Son sourire ne s'estompe pas, dévoilant un de ses crocs, ses mains se posent dorénavant sur ses épaules.

Tu es fin prête ? Tu ne risque pas d'avoir froid ?
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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMer 20 Avr 2022 - 22:57

Elle cavale dans ce couloir dont elle connait le moindre défaut par coeur, elle se lance pour dévaler les escaliers et vite rejoindre la porte d'entrée derrière laquelle elle est sûre d'avoir entendu du mouvement. La porte est déjà ouverte, ce qui facilite son élan vers la personne qui a bravé le froid pour rejoindre la maison familiale. Un joyeux sourire aux lèvres, Céleste ne prends pas le temps de poliment saluer son amie qu'elle lui a déjà attrapé les mains pour les écraser dans ses doigts fraîchement vernis. Prise d'une vague d'euphorie, elle remue ses genoux et serre les dents en souriant à la nouvelle arrivée en ne retenant pas de petits gémissements risibles. Shinobu est à l'heure, en avance même, et sa présence bouscule l'apparente sérénité qu'elle abordait tout à l'heure. Qu'elle pensait aborder. La, elle a envie d'exploser et de courir, de se mettre à hurler en secouant brusquement son amie pour qu'ensemble elles s'agitent comme des bouteilles de soda que l'on vient de remuer.
Shinobu s'est approché, elle lui baragouine quelques mots avec maladresse ce qui n'arrange en rien le rire facile de notre nephilim, elle ne lâche pas la vampire du regard, ne prend pas le temps d'observer sa jolie robe et ne remarque même pas que son ami poilu est gentiment assied derrière. Céleste ne fait que glousser rondement à la maladresse de sa copine. Elle laisse Shinobu patauger un moment avant de lui épargner le reste de la phrase, relâchant un peu l'étreinte de ses mains en acquiesçant pour que son amie comprenne qu'elle n'avait pas besoin de se batailler d'avantage avec ses mots. Elle a compris là ou elle voulait en venir. La timidité de Shinobu la rend complètement attendrie.
Céleste se met maintenant à observer son amie, dont elle remarque la brillance des cheveux, ses jolies boucles d'oreille et ces épaules laiteuses dénudées. Shinobu est très pâle et elle n'a pas de trace de veines apparentes, ce qui donne à sa peau cet aspect de voile nuageux. Elle a un petit visage, assez pour qu'une main le couvre. Elle est très jolie.
La vampire stoppe ses yeux baladeurs quand elle demande plus de détail à notre nephilim sur son apparence, complimentant la totalité de sa tenue. La pile électrique se remet en route et elle fait voler le volant de sa robe en levant d'un coup ses deux bras.

TU AS VU?!ELLE EST VERTE !

Arrêtons tout de suite le débat, sa robe est verte et non bleue. Elle ne la pensait d'ailleurs pas si volatile au niveau du jupon qui ne fait que s'onduler alors qu'elle est quasiment immobile. La voilà prenant une pose de starlette en mimant ce que ferait Kim-Dae, lorsqu'il élance ses cheveux dans le vent.

J'ai tout fait toute seule! Quel chantier ! J'ai bien cru que j'allais pleurer en plaquant mes petites mèches!

Les doigts de Shinobu se glissent entre ses mèches tombantes et immédiatement, le petit ange cesse de rebondir. Saisie par les épaules, elle hoche maintenant doucement la tête d'un "oui".

Je dois encore attacher mes chaussures. Et mettre un manteau! Oh et !

Ne pouvant se résoudre à autre chose, Céleste attrape les mains de sa copine pour la guider avec panache à l'intérieur de la maison.

Doan est là aussi! Vient lui dire bonjour !

Le bruit des talons de Shinobu résonne et Céleste comprend qu'il pourrait ne pas être pratique pour elle de se mettre à cavaler. Mais elle réalise surtout autre chose et choisie de stopper son début de course pour s'agiter près de Shinobu.

Mais c'est vrai! Tu as une robe! Je n'avais même pas vu !

Pris le temps de comprendre surtout.
Maintenant, elle la contemple. Elle a un air tellement plus princier en portant ce type de tenue, Céleste ne se souvient pas de l'avoir vu aussi aussi apprêtée un jour. Pas même lorsqu'elles s'amusent à se "préparer pour rien" comme elles l'ont déjà fait pour passer le temps. C'est un long sourire admirateur qui se glisse sur son visage alors qu'elle frôle le bout du tissus de jupon du bout des doigts. Elle ressemble à une princesse, une jolie princesse telle qu'a du l'être madame Mia. Non pas que Sadeth Mia ne ressemble plus à une princesse, il est là question de ce qu'on ressent en la voyant, le sentiment privilégié d'avoir réussi à approcher une princesse plus accessible qui s'avère être une personne aussi douce et pleine de vie qu'un autre. Céleste se sent chanceuse de pouvoir avoir une si jolie personne dans son quotidien, autant à l'intérieur qu'à l'exterieur.

Tu es tellement jolie, mon cœur est tout fondue =w=

Elle en serait presque intimidée, avant que les habitudes reprennent le dessus et qu'elle la serre dans ses bras en écrasant ses frêles épaules.

Mais tu es toujours plus grande que moi pourtant, et je me fiche de froisser ta robe ! >w<

Heureusement que Shinobu est venue un peu plus tôt qu'escompté, elles pourront avoir le temps de discuter ensemble avant. Comme si la soirée entière ne suffirait pas. Elle aimerait lancer les hostilités, la remercier d'avoir fait le déplacement, la remercier de passer cette soirée avec elle qui pourtant, il y a quelques mois encore, voulait fuir cette soirée à tout prix. Shinobu lui donne de la force et une joie surprenante, très addictive, elle apprécie réellement de pouvoir la considérer comme l'une de ses proches. En dehors de sa soeur, Céleste n'avait pas d'amies filles dont la relation dépassait les petits bavardages et les moments éphémères à l'école. Elle est appréciée, le plus souvent, parce qu'elle fait les efforts pour être appréciable. Elle aide ses camarades, essaie d'établir des échanges bienveillants et de faire en sorte qu'ils la voient comme une personne de confiance, c'est ce qu'elle est. Avec sa soeur, ce n'est en rien comparable : c'est une extension d'elle, à qui elle ne pourra jamais cacher sa vraie nature même si elle le voulait. Avec Shinobu, l'échange est fluide et facile, elle a très vite délié sa langue et en vérité, au départ, elle ne s'imaginait pas un jour la considérer comme une potentielle amie. C'est arrivé aussi naturellement qu'on pourrait le croire. Aujourd'hui, elle ne s'imagine pas devoir la rayer de son cercle d'amis. Shinobu est bien plus expressive qu'elle ne le laisse paraître, elle n'a pas une froideur causée par un mal être ou une frustration -coucou Wesley-, elle est simplement comme ça. Il ne faut pas beaucoup de pas pour réussir à voir à travers cette fine couche de glace pour y découvrir une jeune fille qui, encore aujourd'hui, lui prouve qu'elle tient à elle de la plus honnête des façons.

J'ai hâte de pouvoir danser, et voir les décorations! Nous ferons pleins de photos que j'accrocherai au mur !

Avec les autres et ses dessins ratés d'arc-en-ciel et autre marguerite, dans cette chambre que son amie connait déjà.
Céleste

In-ha pourrait nous rejoindre ce soir, si elle n'est pas trop fatiguée. Ca ne te dérange pas, oui ? Je sais que vous vous chaimaillez parfois mais elle n'est vraiment pas méchante. Et toi non plus! Elle s'en ira surement de toute façon. Et nous on sera à côté du buffet avec la fontaine de chocolat ! *O*
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Doan Clain
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Doan Clain



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 19 septembre 2010, au village
Relation(s) amoureuse(s) :: Evangeline chan ♥ petit crush pour Kim Dae ainsi qu'une relation ouvertement platonique avec Doriane
signe(s) particulier(s): borgne de l'oeil droit, possède une longue cicatrice sur son torse ainsi qu'une sur chaque poignets

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyJeu 12 Mai 2022 - 13:26

Céleste, ce n'est pas une robe de Fée Clochette, non: c'est une robe de fée Céleste ! La plus merveilleuse de toutes les fées qui puisse exister ! *O*

S'empresse de rectifier le démon, ouvrant grand ses yeux bleus sur ce jupon à multiple épaisseurs comme s'il s'attendait à en voir s'envoler des papillons, des paillettes, un arc-en-ciel peut-être il ne sait que trop peu lui-même. Pourtant, avant même que quoi que ce soit en surgisse, Doan remarque ce bustier taillé à la juste taille pour celle qui le porte. Il ne tarde pas à avoir confirmation de ses pensés: la couturière n'est nulle autre qu'un couturier habile de ses doigts et au sens de la justesse et de la perfection aiguisé. Il relâche donc son étreinte et ne répond que par un "hum" accompagné d'un rapide hochement de tête et d'un sourire sincère mais quelque peu évanouis; il faut en reconnaitre le travail et il reconnait que Kim excelle en tant de domaines. Mais Doan le déteste et parler de lui le mets mal à l'aise. D'ailleurs, penser à lui le mets mal à l'aise ! Alors, comme pour contrer et faire disparaitre cette boule qui se forme dans sa gorge, il - lui ou les pulsions de son corps - se charge d'écraser si forme le visage de la demie ange dans ses mains qu'il en vient à être déformé. A cet instant il se retient simplement de la pincer, lui arracher un peu de sa chair ou encore la dévorer peut-être. En plus elle sent bon. Que sent-elle ? Son parfum se mélange au sien et il est confus: a t'elle réellement mit du parfum ? Une petite ellipse de confusion - les démons sont sensibles aux odeurs surtout celles concentrées comme les parfums - qui s'achève rapidement en remarquant le regard de la jeune fille posés sur ses yeux à lui. Que se passent-ils ? En général, ce regard est plutôt celui des étrangers se forçant à ne pas faire de commentaire sur l'invalidité de son regard droit certainement par pudeur ou par politesse. Mais Céleste le connait, alors quoi ? Doan a d'ailleurs eu un moment de recule et à commencé à ouvrir la bouche en se voyant - s'imaginant -  à la troisième personne: Doriane lui a mit une couche de noir imprenable sur ses paupières. Il se doit de s'expliquer mais pas le temps puisque voilà que la demie ange lui coupe l'herbe sous le pied ce qui à d'ailleurs pour effet de lui faire entièrement oublié ce détail., se focalisant maintenant sur ses cheveux blond des blés.

Oh ! Mais je pensais que ça avait été une nouvelle fois Kim-Dae qui te l'aurait fait ! Tu l'as réussit ce chignon ! Il n'y a pas-

Il ramasse une petite mèche remette derrière l'oreille de sa belle-fille.

-Un seul cheveux qui dépasse. Tu es fantastique. Tu vois ? J'ai raison de dire que tu es une fée: tu en as les doigts =w=

C'est vrai qu'il est bien monté, son chignon. Doan lui n'en aurait pas la patience. Il n'en a pas la longueur cela dit.
Par la suite, on se souviens que Doan demande où sont passé toutes ces personnes peuplant ce sympathique corps de ferme. Il écoute tranquillement tout en s'étonnant ne pas avoir vu, effectivement, ni même entendu ou sentie la présence de Evangeline. Mais il ne s'en préoccupe pas: peut-être est-elle dans le jardin ou prépare t'elle ses cours, est-elle partie faire quelque emplettes pour le diner ou se promène t'elle ? Ou peut-être même qu'elle est actuellement à l'école et aide à la préparation du bal d'hivers qui se tient une nouvelle fois cette année.
Doan papillonne des cils en en forçant un rictus en coin de la bouche. Celeste semble bien vite comprendre et entendre son agacement et tente même de se justifier pour sa mère. Evangeline, il l'aime. Vraiment. C'est indiscutable et je ne reviendrais pas sur les sentiments qu'il éprouve pour elle - à la simple entente de son prénom, il ressent comme des milliers de papillons dans son ventre et une chaleur imprenable lui montant jusqu'au coeur - mais il faut sire que son comportement en ce moment... L'énerve.  Il s'imagine déjà la séquestrée, enfermée à double tour dans sa maison. Mais il réfléchis en parallèle et admet qu'il est injuste que, pour la simple raison qu'elle soit enceintre, elle n'ai pas le droit de vivre comme toujours elle a vécue jusqu'ici. ll n'est pas nouveau que l'ange se mette à aider son prochain, qu'elle se promène, qu'elle travail. Elle à toujours sollicité son corps plus ou moins fort. Pourquoi le fait d'être enceinte lui interdirait de continuer de faire ce qu'elle sait faire de mieux: vivre ? Doan se sait alors égoïste. Il ne reviendra pas là-dessus alors. Et il n'en dira rien à Eva.
Hormis sa réponse facial, il n'en dit pas un mot et laisse Céleste continuer naturellement son monologue: il est désormais question du bal et de la personne avec qui elle va passer sa soirée: Shinobu. Doan n'a pas d'avis sur cette fille. Hormis le fait qu'elle soit une Mia. Et Doan n'aime pas les Mia ni les Grim.
Pff ! Non ! Quelle horreur de dire ça: il ne les déteste pas. Mais il les a chassé de sa vie. Plus facilement qu'il n'a su chasser sa mère d'ailleurs. Il est bien plus simple de chasser quelqu'un ou un groupe de personnes qui ne partagent aucun code génétique avec sois. Il ne sais pas - ou plus - pourquoi il les a chassé ni même pourquoi il se sent mal devant l'un de leur représentant. Il n'a pas souvenir qu'un d'eux ne leur a fait quoi que ce soit - et pourtant ! - puisque bien qu'il en joue parfois, l'amnésie est réelle et à sacrément entachée ses souvenirs d'enfance. Ainsi donc, les noms de Mia et Grim sonnent comme les trompettes de l'apocalypse dans sa tête mais aussi surprenant soit-il, le nom de Shinobu ne lui fait pas cet effet. Peut-être est-ce parce qu'elle a débarqué du jour au lendemain et s'st proclamé être une Mia. Ce n'est pas que Doan doute de cette version. Mais quelque chose sonne faux dans ce que cette enfant peut bien raconter. On disait jusqu'ici que la dernière représentante des Mia était Sadeth. Et voilà que débarque Shinobu. Elle se dépeint comme étant la cousine de la reine. Il n'est pas rare de croiser des personnes prêtes à s'inventer une histoire folle pour prétendre être de familles avec un noble, un riche, surtout s'il s'agit quelqu'un de sang bleu. Et parfois, plus le mensonge est gros et plus il semble vrai. Mais, parce qu'il y a forcément un mais, Shinobu connait des détails de l'histoire des Mia que personne à part un Mia ne peut connaitre. Doan est persuadé que quelque chose ne colle pas mais tout est tellement contradictoire.
Alors, comme pour son oncle, Noor - il est certain que Noor est son oncle - il ferme les yeux, il joue le rôle qu'on lui attribue et il attends de voir ce qu'il se passera à la fin de l'histoire. Avoir raison, avoir tord, il s'en contre fiche royalement. Mais connaitre les vrais valeurs, la vérité et acquérir l'honnêteté de chacun autour de lui lui semble important. S'il y a mensonge, il n'y à pas de véritable confiance. Il n'y a pas vraiment d'amour. Je ne dis pas là que Doan pense de Shinobu qu'elle ne mérite pas d'avoir Céleste comme amie mais plutôt qu'il trouve dommage qu'il y ait un spectre de brume au dos de la vampire; tôt ou tard tout finit par se savoir et plus le mensonge perdure et plus raide sera la pente de la confiance sur cette route de l'amitié.
Ce que Doan remarque surtout en ce moment, c'est le monologue de Céleste face à lui devenant de plus en plus timide alors qu'il s'agit de sa nouvelle amie. Ses joues même se teintent naturellement d'un rouge pâle. Doan semble reconnaitre les mimiques caractéristiques et les signaux envoyés par Céleste, mais il n'en dira là non plus rien. Il ne lui répond que par un large sourire sincère et tendre, ses yeux se pliant en arc. Il ne trouve rien de mieux que poser la paume de sa main qu'il espère chaude sur la joue de l'adolescente, les doigts entourant sa fine mâchoire alors que du mouvement se fait au rez-de-chaussée. Il est certain de reconnaitre l'agitation de Snow, ce gros ours polaire. Céleste va pour s'en aller alors il lui rattrape le bras.

Attends !

Il se penche et attrape un objet qui l'attire discrètement depuis tout à l'heure. Il le plante dans le chignon de sa belle-fille avant de la lâcher. Lui aussi à bien droit d'y ajouter sa pierre à l'édifice, ce fabuleux monument précieux qu'est cette si joli jeune fille qui est pour lui bien plus une grande amie qu'une enfant dont l'âge devrait limiter une certaine distanciation. Il remarque par ailleurs les chaussures non serrées de l'ange mais ne réalise pas tout de suite qu'elle pourrait tomber ou se fouler une cheville. Il la regarde simplement partir en restant là, dans sa chambre. Céleste pourtant prends un peu de temps pour lui, pour lui lancer ces quelques mots simple mais qui prennent toujours une importance grandiose pour le démons qui, sans s'en rendre compte, gonfle son torse et rabaisse ses épaules, les yeux pétillants: elle le trouve belle. Oui, il est vraiment belle ! Il ne pu s'empêcher d'échapper un petit gloussement léger. Ca fait toujours plaisir d'entendre ça ! Vraiment.
Doan reconnait la voix de la vampire en bas. Cette fameuse Shinobu. Lui qui comptait suivre de loin Céleste, il s'en résigne finalement et reste à l'étage, seul dans cette chambre qu'il connait très bien, bien qu'il n'y passe pas non plus le plus clair de son temps - ça serait bizarre autrement. Toujours un léger mais très sincère sourire aux lèvres, il parcours de ses yeux la chambre de Céleste dans sa généralité, sans y aller dans les détails. Elle a cette chambre particulière, Céleste, d'adolescente enfant. Elle a accepté de grandir, on le remarque à ces multiples accessoires qu'une petite fille n'aurait pas elle-même dans sa chambre. Mais il y reigne tout de même cette atmosphère bonbon guimauve. Doan est finalement, comme un papillon, attiré par la lumière qui émane de la fenêtre. Il s'y approche, pour aucune raison particulière puisqu'il n'en regarde même pas l'extérieur. Il n'eu en fait pas vraiment le temps puisqu'il entends son téléphone émettre un léger son depuis sa poche. C'est son fils. Ou plutôt c'est Doriane ayant piqué le téléphone de son fils. Doan grimace en lisant le SMS envoyé par l'Avignonnaise. Machinalement, il sort de la chambre de Céleste et se penche assez dans les escaliers pour écouter les filles parler. Non, il n'est pas en train d'espionner - et pourtant c'est un de ses passe-temps favori - mais il essaye de prendre la température: comment se sentent les deux filles ? Bien, très bien même, visiblement. Il essaie d'avoir un indice du moment de leur départ. Ils semblent surtout bien trop occuper à s'admirer mutuellement. Après tout elles ont toute la soirée devant elles. Il espère de tout coeur que rien ne viendra entraver le nuage de bonheur sur lequel flottent les deux amies pourtant il sait qu'un peu de pluie viendra s'y verser tôt ou tard: Doriane a finalement réussis à convaincre Wesley d'y aller, à ce bal. Il ne connait que trop peu la raison pour laquelle Doriane tenait à ce que Wesley y aille, à ce bal. Et c'est vrai que Wesley n'en a jamais loupé aucun: son fils n'est pas de ce genre à se donner en spectacle ni même a se donner à fond sans retenu comme le ferais Céleste par exemple, mais il n'a jamais manqué aucun bals puisque les bols sont synonyme pour lui d'ambiance bon enfant au seins de l'école - et c'est toujours super plaisant il faut l'avouer - et avec son groupe d'amis. Doan n'est par ailleurs pas sans savoir que ce groupe d'amis dont faisait parti Wesley est aujourd'hui totalement disloqué. Qu'irait faire Wesley au bal dans ce cas ? Lui aussi, tout autant que Doriane, voulait y aller. Jusqu'à ce soir où, pour une raison obscure, il en a décliné la motivation. Doan mets ça sur le compte de l'âge bête: c'est aussi ça, être adolescent. On ne sait pas exactement ce que l'on peut, tantôt c'est oui, tantôt c'est non, que noir ou que blanc jamais entre les deux. Néanmoins, il espère de tout coeur qu'il ne croisera pas les filles: ni Céleste parce qu'il le sais capable de lui lancer des pics jusqu'à réussir à lui pourrir définitivement sa soirée ou au moins lui en laisser un sale goût amer, ni Shinobu parce que, non, Doan ne connait pas réellement cette fille, mais il est sûr qu'elle au moins aussi sang chaud que lui et que le simple fait de le voir pourrait lui en faire sortir les griffes - ou les crocs du coup, vu que c'est une vampire.
L'un ou l'autre, ce n'est franchement pas l'idéal. Alors pitié, faites qu'ils ne se croisent pas et si ça arrive, faites qu'ils s'ignorent comme de simples étrangers. Pitié pitié pitié.
Doan entends son nom. Il n'en connait pas le sens mais, pris de panique et peut-être parce qu'il pense qu'on l'a vu, il gesticule sur place et se mets à descendre les escalier.

Ahayo ! :3

Lance t'il machinalement en levant la main à hauteur de son visage et la remuant par petit à-coup. Il range son téléphone dans la poche de son gros manteau après avoir poussé une chaise vers l'îlot sans raison particulière. Ou plutôt si: il se sent nerveux et à donc, pour compensé, besoin de s'occuper.

Je n'étais que de passage. Je venais rencontrer Evangeline à vrai dire mais puisqu'elle n'est pas là je vais rentrer et attendre son retard :3

L'avantage avec Céleste, c'est qu'elle est l'une des rares personne faisant environs sa taille et l'embrasser est une chose facile, alors il agrippe ses épaules fines et embrasse son front.

N'attrape pas froid comme ça.

Il s'écarte et regarde Shinobu avec un large sourire.

Tu es vraiment jolie ! Le corset épouse superbement ton buste, on la croirait taillé pour toi !

Il marque une pose avant de rapidement enchérir sn monologue.

Mais peut-être voulez-vous que je vous y emmène ? Vous y serez plus rapidement et pourrez en profiter plus longtemps ? Sauf si vous contiez parler en chemin ?

Pense-t'il à voix haute. Il a raison: peut-être qu'elles aimeraient passer du temps ensemble. Seules.
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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMer 18 Mai 2022 - 15:55

La pile électrique Céleste s'est mise en route ! Elle trottine, tourne sur elle même et autours de la jeune vampire, saisit d'un coup ses mains pour l'emmener à l'intérieur de la maison. Shinobu tente tant bien que mal de suivre son rythme, la suivant à son gré en marchant par tout petit pas, faisant trottiner ses petits talons sur le carrelage, manquant presque de trébucher et de tomber une fois ou deux ! C'est que notre vampire n'a plus l'habitude de porter ce genre de chaussures, surtout sur de si petits pieds !

D'un coup Céleste s'arrête et se retourne vivement vers elle, prenant enfin le temps de regarder sa jolie robe, elle tourne autours d'elle comme la lune attirée par la terre, Céleste est lancée, elle est heureuse, alors elle a besoin de bouger ! Cela donne presque le tournis à la vampire ! Parfois elle aimerait la saisir par les épaules pour la stabiliser et la faire rester sur place, mais Shinobu sait que si elle fait ça la Néphilim se mettrais a vibrer tellement fort qu'elle en exploserait ! Alors la Mia la laisse faire, s'agiter et courir partout en sautillant. Quelque part, ça la rassure même, Celeste agit ainsi lorsqu'elle est heureuse ou excitée, et Shinobu aime voir son amie heureuse, sourire. Elle la prends dans ses bras et saute sur place dans une insouciance enfantine, elle la complimente faisant monter le rose aux joues de la vampire. L'ange parle de photos, de décorations. Il est vrai que jusqu'à présent et contrairement au groupe d'amis Shinobu n'a jamais participé au traditionnel bal de l'hiver. Ce sera pour elle une première ! la vampire était d'ailleurs bien curieuse, un événement auquel tous participent tous les ans devrait, à la longue, lasser. Mais à l'inverse tout le monde autours d'elle se prends au jeu, même Sadeth le lui en a parlé, de ce fameux bal quand elle avait l'âge de son physique actuel. ce bal semblait être plus qu'un événement ou une simple tradition, il semblait s'agir, pour ce village, d'une véritable institution ! Et ce soir, Shinobu allait pour la première fois y participer et intégrer, un peu plus, la communauté de ce village.

Céleste la tire une nouvelle fois de ses pensées en mentionnant In-ha, une nouvelle venue elle aussi qui allait également assister au bal pour la première fois. Shinobu ne pu retenir un froncement de nez, mimique qui traduit une gêne ou son ressentiment envers quelqu'un. En effet la vampire n'appréciait que très peu la coréenne. Celle-ci semblait sans cesse chercher la compétition alors qu'elle ne lui avait rien demandé, pavanant pour une nouveau sac ou de nouvelles lunettes alors même que notre blonde n'en avait strictement rien à faire. Alors que pourtant, oui pourtant, Shinobu eu l'occasion de la voir sous un meilleur jour, une manette à la main à râler dans un micro-casque tout en mangeant un paquet de bonbons. Cela l'avait même amusée, ce contraste entre ce qu'elle veut laisser paraître en public et son comportement réel. Personne n'est dupe, et surtout pas Shinobu. Elle se doute que cette image qu'elle se donne n'est qu'un moyen pour elle de se protéger de ses propres insécurités, de l'injonction à la réussite qu'on lui a martelé depuis son enfance, le fait de devoir vivre dans l'ombre de Kim-Dae et donc devoir se faire d'autant plus remarquer. Mais tout cela lui était bien moins naturel et inné, elle devait redoubler d'efforts, quitte à être maladroite, et cette maladresse se traduisait par un comportement pédant et insupportable aux yeux de la vampire. Elles pourraient être amies pourtant, Shinobu s'amuserait bien plus une manette à la main avec elle plutôt qu'à ce jeu stupide de "qui réussi le mieux de nous deux". Mais pour le moment la coréenne semblait toujours la considérer comme une rivale potentielle, la vampire n'allait pas jouer à ce jeu là, elle n'en avait pas l'envie. Si In-ha voulait être appréciée de Shinobu, elle allait devoir tomber les masques et changer de jeu. Elle écoutait Céleste, non, elle n'était pas méchante, elle le savait. Mais elle l'exaspérait. elle soupira, la venue de la coréenne ne l'enchantait pas, mais pour Céleste, elle allait faire un effort.

De petits pas se font entendre depuis l'escalier suivis d'une salutation en une langue que Shinobu connaissait bien. Voir Doan la faisait toujours sourire, il était l'une des seule personne en dehors de Sadeth avec qui elle pouvait parler en sa langue natale, et mine de rien, cela lui manquait au fil des mois. Il avait également cette même énergie que rayonnait Céleste, même si un peu plus calme qu'elle, un peu plus forcé, aussi. La petite rousse complimente également sa robe, la faisant de nouveau sourire elle soulève son jupon en une légère révérence. Ce n'est qu'à la suite de cela que la vampire remarque l'épais trait de liner qui cerne de noir les yeux de Doan. Shinobu écarquille légèrement les yeux. Cela lui allait très bien il n'y avait pas à le nier, mais cela détonnait tellement de son visage nude habituel ! Ici son regard était plus aigu, plus félin. Cela donnait une maturité plus féminine à ce visage qui avait gardé au fil des années une bouille de petit garçon. Il continua d'ailleurs son monologue, pensant tout haut il semblait ne pas réellement s'adresser aux deux blondes, pourtant c'est bien elle qui devait répondre à sa question ! Est-ce qu'il devait les emmener ? Shinobu déclina poliment.

Oh non, c'est très gentil mais ne vous dérangez pas, Ce n'est pas très loin et je pense que ça nous fera du bien de marcher un peu !

Elle le salua brièvement et Son regard déclina sur la pile électrique qui s'agitait dans tous les sens. Céleste terminait les derniers préparatifs, mettre ses chaussures et son manteau. Les yeux rouges de la vampire s'attendrirent alors qu'elle l'observait. Elle était si belle dans cette robe ! Shinobu avait de la chance d'être à ses côtés ce soir. Le monde autours d'elle s’effaça, son intention seule était portée sur Céleste, si jolie, si pleine de joie ce soir. Un franc sourire attendrit pris place sur son visage sans même que celle-ci ne s'en rende compte. Elle l'aimait tellement.

Une fois Céleste prête la vampire sorti de sa contemplation pour la rejoindre, refermer son manteau de peur qu'elle ne prenne froid et parti prendre la porte, non sans avoir fait un dernier coucou d'au-revoir à Doan ! Direction le bal !
En chemin Shinobu regardait autours d'elle, la nuit était en train de tomber, teintant le ciel de nuances rouges et ocres déchirés par les branches d'arbres dénudés de leurs feuilles. Elle se croirait presque dans un tableau peint à l'aquarelle. Son amie près d'elle continuait son babillage, de la buée sortait de sa bouche alors qu'elle était à son bras. Leurs pas résonnaient dans le silence troublé uniquement par la douce voix de l'ange à ses côtés. Shinobu sourit, Elle aimerait parfois que le temps s'arrête, figer des moments de vie et pouvoir les stocker quelque part pour les revivre à sa guise. C'était un beau début de soirée, et ce qui allait suivre allait être plus merveilleux encore !

Elle ne saurait dire combien de temps elles avaient marchés avant d'arriver aux portes grandes ouvertes de la pension. Dix minutes ? Une heure ? Shinobu a la fâcheuse tendance à se perdre dans le temps lorsqu'elle est aux côtés de Céleste, tout lui semble toujours ne durer que quelques secondes quand bien même il pouvait s'agir de toute une journée ! Toujours est-il que le bal, ce fameux bal n'était plus qu'à quelques pas de la vampire ! En quelques secondes son amie et elles franchissent les portes, non sans un piaillement excité de leurs part. La chaleur tout d'abord englobe son être et lui souffle au visage à peine entrée, contrastant avec le vent frisquet qui lui caressait les joues encore quelques secondes plus tôt. La douce musique résonnait dans un riche décor de salle de bal. Au premier abord, lorsque l'on a annoncé à Shinobu que l'école organisait un bal elle s'imaginait des assiettes en cartons sur deux planches protégées de nappes en papier dans le gymnase. Il n'en était rien, la vampire fut transportée en un instant dans ses souvenirs d'enfance, sa véritable enfance. Lorsqu'elle avait réellement l'âge de son physique. lorsqu'elle et sa sœur étaient conviées ou que ses parents organisaient de grandes soirées au sein du manoir, conviant tous les nobles de la région à s'y rendre. Les garçons faisaient la queue pour espérer ne serait-ce que lui offrir un baise-main ou une danse. Les couples dansaient dans leurs moments à eux, pourtant dans une harmonie et une chorégraphie parfaite avec les autres invités lorsque l'on prenait l'image dans son ensemble. C'était aussi le lieu des œillades, des amants qui se regardent du coin de l'oeil tandis qu'ils dansaient respectivement avec leurs partenaires officiels. On y fumait, discutait politiques, affaires, mariage arrangés pour certaines familles. Les femmes portaient des toilettes toutes plus somptueuses les unes que les autres. Il y avait des codes, une étiquette à respecter sous peine d'être jugé. Tout à coup shinobu se sentait dans son élément, cet environnement riche et somptueux dans lequel elle a toujours grandit avant de prendre son indépendance une fois plus âgée. Si elle avait réussi à survivre à toutes ces injonctions alors âgée d'à peine douze ans, ce n'était pas un bal d'école, bien que très beau et organisé mais avec bien moins de prétention qui allait lui faire peur !
Un poids s'enleva soudain de sa poitrine à cette réalisation, Elle sourit d'un air franc et sincère à la Néphilim à son bras. Elle allait passer une bonne, non, une excellente soirée ! Elle prit soudain les devants et saisit son amie par la main, elle voulait voir chaque décoration, chaque recoins, les merveilles qui étaient sur le buffet, écouter et se laisser porter par la musique, danser !

Viens ! On va poser ton manteau et ... C'est où ? '.'

La vampire était perdue d'un coup, tout faire, tout voir, oui ! Encore faut-il connaitre l'agencement des lieux ! Mais Shinobu n'allait pas être perdue bien longtemps, Céleste est là pour la sauver !
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Céleste Swinner

Céleste Swinner



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 13 janvier 2021 (bientôt 15 ans)
Relation(s) amoureuse(s) :: amoureuse de son chien ❥
signe(s) particulier(s):

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyVen 10 Juin 2022 - 20:28

Elle retrousse son nez en moue exagérée pour attendre le baiser de Doan qui se dirige vers elle, retenant son envie de planter ses ongles dans sa peau jusqu'à ce qu'elle craque pour illustrer à quel point elle craquerai pour lui si, dans un autre monde, il était son cavalier. Céleste ne sait pas pourquoi elle s'imagine à cet instant cette scène, sans doute prise d'une légère culpabilité de devoir laisser Doan sur le côté. Que va-t-il faire ? Retourner chez lui ? Il ne sera pas seul, heureusement. Elle aurait pourtant apprécié qu'ils passent la soirée tous ensemble, que Doan ait son âge pour que lui aussi puisse se sentir excité par l'idée de cette fête, elle ne doit certainement pas lui faire le même effet qu'à elle.

Tu vas faire la fête aussi toi, oui?

Doan est occupé à parler à Shinobu, son manque de considération décroche l'attention de Céleste pour qu'elle se raccroche à Shinobu aussi. C'est vrai, elle est belle. Elle la jalouserai peut-être si elle ne l'aimait pas autant. La voilà qui se courbe comme une princesse distinguée, c'est plus drôle que crédible quand on sait à quel point la vampire est loin d'être guindée. Mais c'est l'occasion ! Elle a bien le droit de jouer à la princesse ce soir, tout les jours même si elle le veut.

Oh o-

La princesse Mia lui coupe l'herbe sous le pied, alors que Doan venait de proposer de servir de carrosse-citrouille. Citrouille parce qu'il est petit et que ses cheveux sont orangés, carrosse parce qu'il offre les services de sa bulle bleue ! Shinobu n'est pas emballé. Notre nephilim reconnaît ici sa manie de ne pas vouloir laisser des personnes s'immiscer trop près d'elle. Non pas qu'elle soit particulièrement méfiante, quoi que, elle a simplement une dose d'échange sociale à respecter avant de se sentir mal à l'aise. Céleste l'a découvert au Noël dernier, alors qu'elle même baignait dans l'agitation en ravivant les braises, Shinobu était plus réservée et jamais bien loin d'elle. Ce que les autres doivent percevoir comme une forme de possessivité, Céleste le perçoit simplement comme une envie de ne pas être trop mêlée aux gens. Sans doute est-ce les deux ?
Quoi qu'il en soit, Shinobu a dit non. Elle ne veut pas que Doan les emmènes. Notre blonde réprime une grimace, non pas qu'elle ait une folle envie d'être secouée en voiture et de risquer d'être décoiffée, elle réalise en fait que le moment de laisser Doan est imminent et leur rencontre a été de courte durée. Elle s'en remet aussi vite qu'on se remettrai d'un ongle cassé cela dit, puisque la voilà en train de se mettre à courir pour attraper son manteau et terminer d'attacher ses chaussures. La fête approche, vite, vite !

On y va d'accord !? Je t'envoie un message quand on est arrivé et toi aussi tu m'envoies un message quand tu es arrivé ! *O*

Sans plus de cérémonie, tout le beau monde quitte la longère et laisse pour seul garde la peluche blanche qui s'est endormie devant l'escalier.
‌En entreprenant la marche en direction du gymnase de l'école, Céleste remarque que le froid n'est pas aussi prenant qu'elle l'aurait cru. Elle se surprend même à transpirer, son rythme cardiaque trahis l'excitation dont elle est prise et Shinobu devrait accélérer le pas si son but est de suivre la lancée de notre nephilim qui secoue ses bras en marchant. Certaine fois, elle fait volte-face à son amie pour alimenter son monologue animé par de grands gestes et des jeux de voix, ce qu'elle raconte n'est même pas particulièrement intéressant et parfois même radote, ce n'est pas grave, elle le raconte comme si c'était la première fois. Refaire le déroulement de sa journée, exprimer son inquiétude a l'idée qu'il se mette à pleuvoir, constater qu'elles risquent d'avoir mal aux pieds si elles viennent à garder leurs chaussures toute la soirée pour finir par se dire que : ce n'est pas grave, elle pourront danser pieds nus ! Céleste est enchantée. Elle oublie que son idée, ce matin, était de se comporter comme la plus douce et avenante des princesses, sûrement à l'image de sa maman qu'elle a vu quitter la maison en étant plus jolie que jamais. Elle a maintenant envie de courir, de sauter, de hurler à quel point elle est contente. Shinobu est une vampire, elle doit comprendre la sensation irrésistible que l'on a lorsque l'on veut croquer quelqu'un !
‌ Pourtant, il vint un moment où elle était calmée. Accrochée au bras de Shinobu, l'air frais formant un nuage de coton à son souffle, Céleste continuera ses fabulation jusqu'à ce que se dresse le bâtiment illuminée de l'intérieur, devant lequel elle força l'arrêt.

Dernière retouche ! >w<

Elle retourne Shinobu et observe son visage. Ce visage qui n'a même pas un peu rougi au froid et qui reste immaculé, elle n'ose même pas y poser les mains tant elle ne veut pas risquer de salir cette toile vierge. Ses cheveux sont encore bien, parfait même. Pas un frisson, pas une tâche, pas un pli. Tout cela est annonciateur d'une soirée parfaite et cette idée, je le répète encore, la remplie de joie, une joie telle qu'elle se met à frétiller en gloussant de satisfaction.

Ça va être GENIAL ! ON Y VA !

Après avoir sauté en claquant ses chaussures sur les graviers, Céleste ne peut passer outre la pulsion d'écraser le visage de Shinobu -alors qu'elle comptait vraiment ne pas y toucher- pour le ramener contre le sien, sa moue en cul de poule s'écrasa sur les lèvres de la vampire dans un "smack" caricaturé. Elle ne remarque même pas vraiment son geste puisqu'elle a déjà balancé Shinobu comme un mouchoir usagé, s'étant retournée pour courir en direction de l'entrée.

ON Y VAAA ! >w<

Céleste se demande si sa mère est encore en salle. Elle sait que oui. Il faut absolument qu'elle lui montre leur tenue et qu'elle la laisse leur expliquer tout les déconvenues rencontrés pour la décoration. Céleste le sait avant d'avoir posé le pied dans la salle, elle sera belle, mais elle veut surtout connaître les petits détails de réalisation, ceux qui veulent dire "oh tu vois ce lustre ? ce sont des rouleaux de papier toilette!". Elle sait qu'il y en a un. Elle a vu maman peindre a la bombe de peinture blanche une quantité astronomiques de rouleaux, elle a d'ailleurs promis de ne rien dire, autrement Doan lui aurait rappelé combien la peinture est toxique.
L'entrée n'est pas bouchée, la circulation est fluide et les premiers visages familiers se révèlent devant notre duo d'amie. Céleste ira les saluer plus tard, elles ont le temps. Passé les vestiaires, qui sont en fait l'entrée du gymnase ou siègent des portants avec cintres et la petite table de la demoiselle chargée de donner les bracelets permettant l'accès, le gymnase dont le sol est recouvert d'une mousse blanche tendue, semblable à de la feutrine, se dessine devant les filles. Le thème de ce bal est..quelque chose comme "fin de l'hiver, le printemps approche"? Céleste sait que sa mère lui a donné le nom du thème mais elle ne devait pas être très attentive. La décoration du gymnase est, comme pour toute représentation gérée par la pension, très réussie. Bien loin des stéréotypes de goûté d'anniversaire bon marché, il apparaît que beaucoup de personnes ont voulu exposer leur savoir faire en proposant leur pierre à l'édifice. Souvent, ce sont les personnes qui sont animées par l'essence même de ce village. Les anciens, ceux dont les races ne leur permettent pas d'évoluer en dehors de Ghostly Rose, ou ceux qui sont très conservateurs. Tous ont envie de prouver que ce petit village de campagne n'a rien à envier de la vie citadine, de n'importe où ailleurs d'ailleurs. Ce n'est toutefois pas comparable aux célébrations de la fête d'automne, ou la fête des voisins, ou toute autre rassemblement qui depuis des années maintenant permettent à Ghostly Rose d'avoir ce petit quelque chose qu'on ne saurait nommer. Ce petit quelque chose de magique. Céleste est passionnée de ce village et ses habitants, elle se dit parfois qu'elle n'aura jamais la force de le quitter. Et si cela vient à se produire, quoi qu'il en soit, son village ne la quittera jamais.

Illuminé de guirlandes à la lumière blanche, la salle est remplie d'un monde qui fourmille. La musique est déjà en place -il est encore tot, hors de question pour Céleste de se faire attendre- et le début de soirée s'anime à mesure que les gens rentrent.
Notre nephilim est dans son élément, elle agit avec aisance pour retirer son manteau et chercher un cintre libre pour le déposer, jusqu'à ce que sa jolie amie attrape son bras. Céleste sourit tendrement à sa maladroite tentative de prendre les rennes, qui s'est soldé par un regard perdu aux alentours. Elle est apparut toute petite, d'un coup. Après avoir échappé un ricanement, Céleste retira l'étreinte qu'avait Shinobu sur son bras pour déposer sa main sur son épaule.

Attends attends. D'abord, nous devons prendre des bracelets ! =w=

Les bracelets en papier décorés de petites fausses fleurs étaient distribuée par une des grandes élèves, Lys, très impliquée dans la vie scolaire. Pendant qu'elle tirait doucement le bras de Shinobu pour l'entraîner vers Lys, Céleste lui expliquait qu'une fois le bracelet reçu, elles pourront déposer leur manteau et aller se chercher quelque chose à boire. Elle souligne qu'elle espère qu'ils ont refait de ce virgin mojito de l'an dernier, elle a une folle envie de citron. Sans le vouloir, quelques souvenirs du bal de l'an dernier lui reviennent en tête et elle se met à se demander ou peuvent être ses compagnons de l'an dernier. Elle n'a pas eu de nouvelles d'Adrien depuis un moment, de réelles nouvelles en dehors de ses larges sourires lorsqu'ils se croisent dans les couloirs. Il lui arrive parfois de poser une main sur le haut de sa tête en passant, ou d'avoir un geste gentil. Elle sait qu'elle pourra toujours faire appel à lui si réellement le besoin s'en faisait ressentir. Mais elle ne le fera pas. Sans rancune aucune, leur chemin se sont simplement éloignés et le ressenti en est relativement neutre. Ce qui ne changera jamais, c'est la tendre affection qu'elle lui porte et qu'elle sait partagée. Comme pour Noor, bien que pour ce dernier il y ai une petite forme d'amertume, elle ne peut pourtant pas lui en vouloir : Noor est un électron libre, il va et vole au plus drôle pour lui sans ne rien devoir à personne. Il a raison. Que ces deux garçons ne fassent plus parti de son quotidien, peu importe finalement, elle aura toujours le même sourire rempli de souvenir en pensant à eux. Ce qui l'aurait peiné, ça aurait été de perdre définitivement tout lien avec sa soeur. Ce n'est pas le cas, heureusement, elles en seraient accablée Céleste en est persuadée. Cette même soeur qui, avec son téléphone imaginaire, a du lui envoyer pleins de messages imaginaires pour la prévenir qu'elle aurait dû retard. C'était a prévoir, elle est aussi organisée qu'une enfant de 5 ans et son accolyte, Kenai, n'est pas le poisson le plus vif de l'étang. Peut être est-ce faux ? Si c'est le cas, elle ne tardera pas à les croiser tout les deux. Celui qu'elle redoute de croiser, c'est bien la pièce du puzzle manquant de tout son petit groupe d'amis cité plus haut. Quoi qu'au final, avec du recul, elle ne ressent pas plus d'amertume que de crainte en pensant à lui.

Allons nous chercher à boire. Merci Lys! À tout à l'heure !

Elle glisse sa main dans les doigts de sa jolie compagne de soirée. Chantonnant "j'ai soif j'ai soif" pendant le chemin qui allait les ramener à la buvette, devant laquelle elle expose fièrement son bracelet.

Bonsoir ! *0* Nous avons très soif. S'il vous plaît ! Est-ce qu'il vous reste du mojito à la menthe et au citron ? *0*

Se sentant obligée de complété sa phrase face aux gros yeux de la personne en charge de la buvette, qui n'est autre que la concierge de l'école, Céleste secoue ses mains devant elle.

Sans alcool hein, sans alcool =w=

Beaucoup de compléments de phrases idiotes lui viennent en tête, comme ce slogan de la télé "Sans alcool, la fête est plus folle!", mais fort heureusement la peur d'instaurer un malaise l'emporte et elle se tait, se contentent de glousser bêtement. Elle fuit le regard de Shinobu le temps de calmer sa petite crise d'hystérie passagère qui lui donne envie de secouer la table et sortir blague sur blague juste pour exprimer sa joie actuelle, jusqu'à ce que le gobelet bleu glacial lui arrive en main, avec une rondelle de citron confite en décoration en plus d'un parapluie argenté. Elle remercie -en hurlant- la personne qui a sustenté sa soif et, en portant son verre sur le bord des lèvres, elle rapproche finalement son visage de sa copine pour chuchoter.

Ce soir nous devons te trouver un super prince charmant, d'accord ? >w<

Cette idée l'emballe. Les garçons sont tous très joliment habillé et, bien que la majorité soit encore un peu intimidé, ils dégagent tous une certaine forme de charme. Les filles quant à elles..elles sont splendides. Toutes. Chacune dégage une beauté qui lui est propre et on ressent l'envie de bien faire, elles sont fières, différentes, étincelantes. Céleste aimerait aller voir chacune des filles pour la complimenter sur sa tenue, ses yeux, son maquillage, et regarder le sourire s'étendre sur leur visage. Elle se rend compte qu'elle est vraiment entourée de belles filles, surtout Shinobu ! Son regard perçant, ses cheveux leger et soyeux, elle en frissonnerait ! Et le remarquer n'a décidément pas calmé son élan volcanique.

Mais avant ça ! TCHIN TCHIN! A NOTRE SUPER BAL DE COPINE DE TOI ET MOI ! *O*
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Anku Grim
Habitant
Anku Grim



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signe(s) particulier(s): est mis femme mi squelette ce qui lui donne une apparence sinistre. Elle a une frange de couleur bleu foncer naturel

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptySam 5 Nov 2022 - 22:25

Une nouvelle édition de bal d'hivers. Une de plus. C'est toujours un événement des plus attendus pour tous les étudiants et étudiantes de l'établissement scolaire que jauge mon village du haut de ses murs de briques. Il est question pour eux tous de se détendre ensemble, rire et s'amuser, retrouver leurs professeurs et leur camarades dans un contexte dont ils n'ont pas l'habitude de les connaitre. Des débordements, il n'y en a que peu mais il y en a tout de même. Ces derniers temps, on m'a rapproché d'être trop laxiste sur la sécurité des villageois. C'est en partie vrai. J'ai tendance à délaisser mon rôle premier au détriment de mes quelques voyages ailleurs en France. Des choses se sont passé cette dernière année, j'en ai bien sûr eu vent et les coupables on en ben profité évidemment. Ces derniers on été réprimandés et j'espère bien que ces interventions-ci seront les dernières.
Je serais bien resté chez moi ce soir à dire vrai. Plus les décennies s'écoulent et plus je me sent... Irritée par le monde. Par les jeunes surtout. Mais non seulement il est question pour moi de surveiller que cette nouvelle édition se passe pour le mieux, mais il est aussi l'occasion de prendre la température de chacun. Protéger: oui, surveiller: oui, prendre les loyers: bien sûre et j'en fait bon usage, mais m'assurer que tout le monde aille bien et prendre note des doléances est aussi mon rôle (doléances que je noterais bien sur un bout de papier qui servira ce soir à alimenter mon feu de cheminée).

Les sabots de mon cheval claquent à même le sol. De l'air chaud sort de ses naseaux, son corps en a eu assez de grimper cette colline. Je le débarrasse de mon corps, me laissant glisser sur son flanc. Je lance la longe autour de son cou et lui tape doucement l'encolure, le remercie pour cette balade. Inutile de l'attacher, je sais que je le retrouverai là où je l'ai laissé. Je passe mes mains sur mon chignon que je sens toujours parfaitement coiffé. Bien. Je réajuste sur mes épaules ma cape trainant à même le sol; le premier qui marchera dessus, je lui promet de lui jeter un sort le rendant nauséeux un bon moment ! Et peut être même un bon laxatif en prime selon si sa tête me revient ou non.
Je pénètre la grande salle fort illuminée: le contraste entre l'extérieur et l'intérieur est éblouissant. Au sens propre. Je m'arrête d'ailleurs quelque instant, le temps de me retrouver dans l'espace et essaie de reconnaitre quelques têtes connues. La première que je vois c'est cette jeune demoiselle arrivée depuis peu: Shinobu. A son bras, la plus irritable des gamines de ces lieux. Mais on ne se passerait pas d'elle. La croiser nous fait monter de l'urticaire. Mais ne pas la voir nous donne le cafard, c'est vrai. Elle est un peut comme sa mère. Dieu comme le blues m'est monté au départ de sa mère, quand elle est partie vivre avec son compagnon de l'époque. Compagnon revenu d'un autre monde, par ailleurs. Il va falloir que je prenne le Temps entre quatre yeux, parlant de ça. Que fabrique le Temps, qu'attends t'il pour se régler convenablement ? Il créer des complexités ailleurs, des dérèglements, des brisures qui infectent pas mal de choses et pas seulement des petits détails insignifiants. Il serait temps que le Temps reprenne sa place.
Je me suis parfois demandé si Shinobu n'était pas une Arisa d'une autre réalité. Elle lui ressemble beaucoup. Mais la faille est arrivée bien après elle. A moins qu'il y ait eu deux ouvertures de deux réalités ? Ce n'est pas impossible. Mais ça ne colle pas. Et je n'y crois pas. Pourtant, cette gamine est louche. Mais je ne tiens pas à mener mon enquête; c'est trop simple. Je préfère garder la surprise du dénouement final, c'est bien plus excitant !
Machinalement, c'est vers les deux jeunes filles aux chevelures d'or que je me dirige. Malgré moi, au départ: mes jambes étant soudainement dotées d'une volonté propre, et puis ensuite par dépit.

Trop de sucre te rendra plus agaçante que tu ne l'es naturellement, gamine.

Je regarde la personne tenant le stand de boisson près de nous et lui fait signe de me servir tandit que je continu de parler. Je n'ai aucune idée de qui il est mais lui semble savoir qui je suis. Il ne m'a toujours pas demandé mon super bracelet VIP.

Prends de la bière, de la brune. Ca te fera danser jusqu'à n'en plus pouvoir sans que tu ne t'en rende compte. Peut être même jusqu'au comas.

Je me saisie de mon pauvre petit verre en carton. Est-ce que l'on se fiche de moi, là ? Je regarde la personne qui m'a servis. Apparemment non. Bon, et bien ! Je ne risque pas de m'étouffer ce soir encore. Cul sec, et surtout: santé !

Pendant que je me descend ma bière d'une traite, je regarde Shinobu. Cette gosse à une façon de regarder qui me déplais. Un petit air faussement hautain. Une Mia, une vraie. Je reconnais là le vraie sang pur d'une noble.

Cette robe.

Celle de Sadeth.

Te parfait. Tu semble être une autre personne.

Je la fixe longuement, essaie d'en décrocher une gêne, un indice sur le secret qu'elle semble jalousement cacher et garder pour elle seule. Je sourie et pousse un rire discret amusé, comme un simple souffle retenue en hoquet dans ma gorge. Je laisse tomber mon gobelet dans une poubelle au pied de la table et passe entre les filles. J'ai repéré ma prochaine cible plus loin.

La soirée promet drôlement chargée pour chacune de vous, j'espère que vous vous êtes bien reposée aujourd'hui avant de venir. Vous n'êtes pas prêtes de fermer l'oeil.

Je leur dit sans les regarder.

Bonne soirée ~

Furent mes derniers mots chantonnés en levant ma main tout en continuant ma course fantomatique vers mon prochain interlocuteur.
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Shinobu Mia

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMar 8 Nov 2022 - 15:17

D'un coup, d'un seul, les joues de Shinobu se retrouvent pressées dans une main ferme et les lèvres de Céleste se posent rapidement sur les siennes. la vampire ouvre de grands yeux surpris, ne s'attendant à cette marque d'affection si soudaine. Le rose lui monte aux joues  tandis qu'elle cligne rapidement des yeux pour sortir de cet état de choc et de surprise. La vampire n'a été que très peu habituée aux marques d'affection, ses parents étant assez pudique rares se faisaient les câlins et les embrassades, de même avec sa soeur ou ses autres compagnons, bien que Nami pouvait se montrer parfois tactile ce n'était en rien comparable à Céleste dont les mains se baladaient sans cesses entre ses épaules, ses doigts, ses cheveux, sa taille. Son toucher chaud ravivait quelque chose chez la vampire qui se rendait compte, de plus en plus, que ces signes d'affections lui avaient manqué durant presque toute sa vie. Elle suit machinalement le mouvement que Céleste lui guide, il fallait d'abord prendre des bracelets ? Shinobu s'étonne, auparavant il fallait présenter un carton d'invitation à garder avec soi, preuve que notre présence était bien désirée en ces lieu. Du moins, c'est ce que l'étiquette obligeait. La famille Mia n'en a jamais réellement eu besoin, avant même de devoir le présenter, les portes leurs étaient déjà grande ouvertes et leurs présence, plus que souhaitée, était un honneur. Shinobu ne s'était jamais réellement senti à sa place dans ce monde de bourgeoisie et de faux semblants, mais il serait hypocrite de sa part de ne pas admettre qu'être traitée en princesse ne lui manquait pas ne serait-ce qu'un peu. Malgré tout ce qu'elle peut en dire, son rang et sa famille faisait d'elle une des personne les plus importante des hautes sphères japonaise, cela avait ses avantages, comme le fait qu'elle pouvait obtenir tout ce qu'elle souhaitait d'un claquement de doigt, tout comme des inconvénients, son mariage préparé et arrangé avant même sa naissance, par exemple, avec un abruti notoire qui plus est. La blondinette secoue la tête pour chasser ces pensées, relève son port de tête et parfait son expression qu'elle a su travailler au fil de son enfance. Douce et ouverte, bien qu'avec une attitude princière. La tête haute et accompagnée de la tornade elle franchit les rideaux qui séparaient le Hall de la salle de réception.
Ses yeux s'illuminent sous le riche décor qui se présente sous ses yeux, de la neige était éparpillés aux quatre coins de la pièce, cependant celle-ci ne fondait pas, était-elle fausse ? Les murs, les piliers et les décorations, tout semblait être fait de glace et scintillait à la lumière du lustre qui surplombait la salle. des guirlandes aux lumières dorées et argentées rehaussait une certaine dualité entre la froideur de l'hiver et la douce chaleur d'un printemps naissant. Ici et là quelques plantes pointaient leurs nez, des perces neiges, du lierre, quelques branches de gui et de houx. De la neige semblait également tomber sans cesse du plafond, bien que celle-ci ne touchait jamais le sol et disparaissait. Était-ce de la magie ? Une illusion ? Shinobu était émerveillée, des étoiles scintillaient dans ses yeux alors qu'un sourire fasciné éclairait son visage, la noble princesse avait pour quelques instant laissé la place à une enfant éblouie par un immense sapin de Noël. Elle se laissait totalement guider par son amie à son bras, bien trop occupée à regarder de droite à gauche, et surtout au plafond, elle ne remarquait pas les quelques personnes qu'elle bousculait dans la précipitation de Céleste. Tout à coup celle-ci se stoppa net, faisant entrer la vampire en collision avec elle. Sur une table que l'on aurait dit faite de glace se trouvaient une multitude de gobelets décorés que l'on aurait aussi pu croire fait de cristaux bien qu'ils étaient en carton. Shinobu regarde la personne qui lui fait face sans la voir réellement, toutes ces nouvelles informations lui avaient fait perdre les priorités. C'est après plusieurs secondes et après que la personne au bar lui ai demandé pour la seconde fois ce qu'elle désirait que la vampire sorti de sa torpeur magique. Ce qu'elle voulait ? Elle ne avait strictement aucune idée. Pour s'amuser il fallait du Saké chaud, ou bien du champagne ! Mais il était fort peu probable qu'ils servent Saké chaud, même doux. Et si ils avaient du champagne ils ne le serviraient certainement pas à ce qui semble être une enfant ! Elle soupira, ne sachant pas ce qu'il était possible de demander, et quand bien même, elle n'était pas très au fait de ce qu'il pouvait se faire en terme de cocktail sans alcool, surtout chez les occidentaux. Elle regarda alors le verre de son amie, une rondelle de citron, du sucre sur le rebord et ... Était-ce de la menthe ? Définitivement, leurs boissons sont étranges. Tournant la tête elle pu apercevoir que certains élèves portaient à leurs lèvre des verres semblant à s'y méprendre à du champagne, peut-être plus foncé ? Partons là dessus. Elle désigna une fausse coupe en plastique remplie de ce breuvage que le barman lui tendit.

Et un cidre doux pour la jolie demoiselle !          

Shinobu pris la fausse coupe, quelle drôle d'idée de mettre du cidre dans une coupe à champagne ! Même en plastique. cependant il fallait bien admettre que l'illusion était parfaite. Bien qu'elle savait que le cidre était une institution dans cette région de la France, elle n'avait jamais eu l'occasion d'y goûter. C'était là une opportunité ! Alors qu'elle allait porter la boisson à ses lèvres Céleste approche son visage du sien et chuchote.

Ce soir nous devons te trouver un super prince charmant, d'accord ? >w<

La vampire fait face à ces yeux glacés, l'amour était une chose qu'elle ne recherchait pas activement, si la foudre venait à frapper son coeur, pourquoi pas ? Mais du reste...

Tu crois ? Hmm...  

Shinobu relève son visage et contemple la foule qu'elle avait ignorée jusqu'alors. Les élèves étaient répartis en petit groupes qui discutaient entre eux, quelques électrons libres voyageaient d'un groupe à l'autre sans réelle appartenance. D'autres venaient d'entrer et se séparaient entre le bar, le buffet et d'autres alcôves de la salle. Tous avaient fait l'effort de bien se préparer, chaque fille qu'elle observait arborait des toilettes et des coiffures toutes plus sophistiquées les unes que les autres. Les garçon au premier abord semblaient tous habillé pareils vêtu de leurs costumes. Mais à bien y regarder, chacun avait privilégié un détail qui faisait ressortir une particularité, une rose à la boutonnière, une pince à cravate, un nœud papillon ou des boutons de manchettes étincelants. Là encore, Shinobu se replongea dans ses souvenirs d'enfance. Bien qu'elle soutenait le contraire étant plus jeune, c'était bien ici, dans cette atmosphère, qu'était sa vraie place, son élément, c'était cet univers. Du moins le pensait elle. Son regard continuait de se promener alors qu'elle était songeuse, parmi tous ces visages elle en reconnaissait certains de sa classe, ou qu'elle voyait parfois dans la cour. Aucun de ces visages ne lui inspirait plus que cela la sympathie, quand bien même ils le seraient, aucun n'a réellement fait l'effort de l'approcher au delà de sa carapace froide, alors Shinobu n'allait pas le faire non plus, elle n'en avait pas l'envie, après tout, elle n'a pas besoin d'autres amis. Céleste lui suffit amplement ! Pour l'instant du moins ... Lorsque viendra ce jour fatidique, il faudra bien qu'elle s'en trouve de nouveaux, des amis. Elle n'aura pas le choix. Son regard s'assombrit quelques instants à cette pensée qu'elle chassa presque immédiatement, il n'était pas question de penser à de si tristes choses ce soir ! Comme un fait exprès, le visage de son amie se retrouve de nouveau devant le sien, son sourire jusqu'aux oreilles avait le don d'être contagieux.

Mais avant ça ! TCHIN TCHIN! A NOTRE SUPER BAL DE COPINE DE TOI ET MOI ! *O*  

La vampire ouvre de gros yeux et se met à glousser en cachant sa bouche de sa main. Bien qu'il s'agisse d'une manière traditionnelle de trinquer, ces mots ont au Japon une toute autre signification ! Shinobu riait de bon cœur, elle ne saurait dire si c'était le fait que Céleste emploie ces mots ou l'air incrédule qui se lisait sur son visage qui était le plus drôle ! Pauvre Céleste, elle ne devait probablement pas le savoir ! Ou alors elle l'a oublié. De peur qu'elle pense que son amie se moquait d'elle la vampire essuya une larme de rire et s'approcha lentement de son oreille. cachant sa bouche de sa main elle chuchota à Céleste la signification qu'avait "Tchin Tchin" au Japon. en se redressant, la surprise et la gêne qui pouvaient se lire sur son visage firent de nouveau rire gaiement la vampire. Dans un dernier élan pour se ressaisir elle tendit son verre devant elle et trinqua avec son amie.

Kampai !  

Portant la coupe à ses lèvres d'un air espiègle la vampire profite enfin du moment qui lui est offert. Son amie est là et la fait rire, le cidre pétille et la petite note acide de la pomme lui fait froncer le nez et plisser les yeux, elle ne s'attendait pas à cette sensation mais cela ne lui déplaît pas bien au contraire ! Un sourire ne quitte plus son visage tandis qu'elle discute avec Céleste, regardant pensivement la foule et sirotant sa coupe. Cela promettait d'être une bonne soirée !
 
Après plusieurs minutes à discuter de tout et de rien, un nouveau visage fait son apparition, la vieille Anku, la doyenne du village. Alors que celle-ci s'adresse à Céleste, Shinobu prends le temps de l'observer. Elle a de temps à autre eu le temps de l’apercevoir sans jamais y avoir réellement prêté attention. Pourtant elle est le point clé de la question qui l'avait torturée pendant plus d'une vingtaine d'années : Qu’était-il arrivé à Sadeth ? Depuis cette sordide journée d'hiver, alors qu'elle avait poussé la porte de la maison de sa sœur, jusqu'à ce fameux jour où elle a enfin pu frapper à la porte du manoir Grim cette question ne l'avait jamais quittée, de jour comme de nuit. Et Anku en était la réponse.

Cette fameuse nuit d'hiver, la vision d'horreur du massacre des Mia n'avait depuis lors jamais quitté son esprit. Même encore maintenant, presque 30 ans plus tard, elle revoit ces images distinctement. Le corps dénudé, ensanglanté et jeté comme un objet de sa sœur dans un coin de la pièce, Tanjiro empalé d'un pieu dans le cœur au mur gauche son sabre à la main, la vaisselle brisée au sol, les meubles renversés, Le petit corps de Lucas gisant dans une mare de sang, presque caché et indiscernable sous un pan de tissus ... Et du sang, du sang partout, sur le sol, les murs et jusqu'au plafond. Tout avait été dévalisé et plus rien ne ressemblait à la douce maison chaleureuse dans lequel on fêtait un anniversaire.
Shinobu se souvient s'être ruée dans la chambre des jumelles elle aussi mise à sac, Retournée de fond en comble. Elle se souvient avoir couru dans le jardin, s'être époumonée à hurler le nom de Sadeth et de Lily avant de remarquer une odeur que personne au monde ne devrait connaître, puis la vue d'un petit corps carbonisé au milieu d'un cercle de cendres, un corps de petite fille de huit ans... Les cris, les larmes. S'agenouillant pour Saisir les restes calcinés, ceux-ci se désagrégèrent entre ses doigts, partant en fumée.  Elle se souvient alors de ses larmes, de ses cris qui déchiraient le lourd silence de la douleur franche et profonde qui la prenait aux tripes comme un coup de couteau en plein cœur, de la déchirure et du sentiment de culpabilité qui l'avait envahie ce jour là. Et enfin, une question vive et tenace qui emplissait son esprit : qu'était-il arrivé à la seconde jumelle ? Était-elle en vie ? Est-ce que les vampires Hunter l'avaient kidnappée ? Emmenée et tuée plus loin ?
peu de temps après, à travers les larmes, un scintillement avait attiré son attention, un pendentif argenté orné d'une pierre de jade rouge. Sadeth possédait le même, orné d'un jade bleu. Il s'agissait alors de Lily. Si une des jumelles avait survécu, il s'agissait de Sadeth. Shinobu la cherchera, dans le monde entier si il le faut. Mais elle trouvera des réponses. Se saisissant du pendentif ainsi que du katana d'Arisa - Leg de la famille Mia se transmettant de mère en fille, celui-ci lui revenait de droit - Elle se mit en traque.  Un indice d'ailleurs lui permettait l'espoir que Sadeth était encore en vie. Son Wakizashi n'était plus dans sa chambre tandis que celui de Lily était toujours à sa place. Sadeth ne partirait jamais sans. Elle était en vie, quelque part ... Mais où ?
Quelques jours plus tard, après avoir offert à sa soeur et à son beau-frère une sépulture décente, la vampire se mit en chasse. D'ailleurs, en quelque jours le corps de Lucas avait lui aussi disparu. Elle su plus tard que celui-ci était en réalité en vie. Laissé pour mort il  avait reprit elle ne sait comment des forces et était lui aussi parti à la recherche de sa sœur. Seulement, lui avait pu voir ce que Shinobu n'avait pas pu constater, il avait donc pris directement le chemin vers ce petit village de Bretagne dans lequel il aura ensuite troqué sa vie de toute façon condamnée pour sauver celle de Sadeth, la laissant seule survivante du massacre des Mia.
Ce n'est que des années plus tard, après avoir enfin retrouvé sa nièce que toutes les pièces du puzzle ont pu se mettre en place. Anku s'était elle aussi rendue chez les Mia peu après le massacre et y avait trouvé Sadeth. Elle l'a ramenée, protégée et élevée dans ce petit village caché. Shinobu lui en était infiniment reconnaissante. A sa vue, elle aimerait lui sauter dans les bras, s'agenouiller et la remercier cent fois d'avoir pris soin d'elle, de tout ce qui restait de sa famille. Mais elle ne le pouvait pas, elle était sensée être une cousine de douze ans qui n'aurait donc jamais pu assister à tout ce que je viens de vous raconter sous peine de vendre son secret. Néanmoins, Anku serait peut-être bien la seule personne à qui Shinobu pourrait se confier, ne serait-ce que pour lui montrer son infinie gratitude. c'est une chose à laquelle elle réfléchira. A bien y réfléchir, Anku le sait peut-être déjà. Shinobu ignore quelle relation Arisa entretenait avec la vieille faucheuse, comment une noble vampire du japon pouvait avoir comme amie la mort personnifiée dans un petit village de Bretagne la dépassait, mais si Arisa avait ne serait-ce qu'une fois évoqué le fait qu'elle aie une sœur, et en particulier le fait qu'elle s'appelle Shinobu, alors Anku saurait qui elle est réellement, si elle ne l'a pas oublié.

Cette robe.

Shinobu sursaute à moitié, se rendant compte qu'elle fixait la faucheuse le regard dans le vide avec dieu seul sait quelle expression faciale depuis tout ce temps. Elle cligna des yeux et se reprit en en regardant brièvement le sol avant de reprendre une expression naturelle et enjouée. Cette robe oui, celle que Sadeth lui avait prêté pour la soirée. Pourquoi d'ailleurs avait elle gardée une robe qu'elle était a l'évidence trop grande pour porter de nouveau ? "C'est un cadeau auquel je tiens beaucoup" lui avait-elle répondu, était-ce Anku qui la lui avait offerte ? Cela faisait sens, maintenant, qu'elle l'aie gardée tout ce temps. La vampire recula quelque peut son visage, une expression craintive et fugace traversa son regard. Peut-être qu'Anku prendrait mal le fait que Sadeth lui ai prêté son cadeau ? Quand bien même cela signifierait qu'elle l'a gardée et non pas jetée pendant tout ce temps ?

Te parfait. Tu semble être une autre personne.

La vampire pousse un léger soupir de soulagement, baissant le regard et le visage en un léger signe de tête respectueux, elle observe de nouveau Anku d'un air enjouée, mais la faucheuse semble plus suspicieuse, d'un coup.

Merci, C'est Sadeth qui me l'a prêtée...  alors on doit se ressembler ? Elle est très jolie.

A travers ces quelques paroles, à travers son regard, Shinobu essaie de transmettre toute la gratitude et la reconnaissance qu'elle ressent pour la vieille faucheuse. Sous son air bourru et froid, la vampire sait reconnaître ce qu'elle est réellement. Une gardienne, un phare pour toutes les âmes perdues. Oshino était pareil. Et bien qu'il soit parti et lui ai brisé le coeur, il est la raison pour laquelle elle est en vie aujourd'hui. Sous leurs air noble et indépendant, les deux vampires Mia ont chacune eu besoin d'une de ces âmes philanthrope qui se cache sous un masque grognon. C'est pourquoi, et sincèrement, La petite blonde lui sourit.

La faucheuse tourne les talons en leurs souhaitant une bonne soirée, Bonne, Shinobu en avait bien l'attention ! Alors qu'elle tourne de nouveau sa tête vers son amie son attention est attirée vers quelque chose un peu plus loin. Sur une petite estrade des musiciens en costumes s'installent et accordent leurs instruments. tapant sur l'épaule de la Nephilim à ses côtés elle les pointe gaiement du doigt.

Regarde ! Ils vont commencer à jouer ! La fête va vraiment commencer !!

Enjouée, ça Shinobu l'était ! Bien que doux, le cidre lui avait un peu monté à la tête, les japonais ne synthétisant pas l'alcool un verre suffit à les enivrer, d'autant plus quand il s'agit d'un petit corps comme celui de Shinobu ! Le rose lui était monté aux joues et la rendait plus guillerette. Elle posa par l'arrière sa tête sur l'épaule de l'ange pour regarder les musiciens. Est-ce qu'elles allaient danser ? La vampire connaît par coeur le déroulement d'une valse ou d'autre danses classiques de bal, en revanche, elle paraît bien peu dégourdie lorsqu'il s'agit de danser sur une musique plus moderne !

Qu'est-ce qu'ils vont jouer, comme musique ?

Vraie interrogation pour la vampire ! La réponse allait être déterminante de la suite des festivité et allait décider si oui ou non, elle allait pouvoir se rendre sur la piste. Observant les musiciens, la blondinette était fascinée, la musique était son point faible. Elle aimait créer de ses mains, mais jamais elle ne saurait jouer d'un instrument. Alors voir que des personnes savaient utiliser leurs sens afin de transmettre des émotions et des histoires au travers d'une mélodie avait quelque chose de magique pour Shinobu. Voir de divin.
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Wesley Clain

Wesley Clain



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 21 mars 2023 (13 ans)
Relation(s) amoureuse(s) :: A toujours un petit faible pour Céleste mais est en gros crush sur In-ha
signe(s) particulier(s): présente un souffle au coeur très discret et est myope.

Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  Empty
MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyMer 9 Nov 2022 - 22:50

La porte est claquée. Wesley a abandonné l'idée de faire mine de scroller sur son téléphone pour se donner un faux air d'adolescent occupé. Il n'a pas quitté Doriane des yeux depuis qu'elle à commencé à le menacer. Celle-ci d'ailleurs le regarde également. Le démon et le fantôme se toisent en silence, se défient presque. La porte est claquée, et c'est t'en mieux. Il l'a choisie - involontairement bien sûr -  comme confidente parce qu'il sait qu'il peut avoir confiance en elle, mais il sait également que cette confiance se mérite et s'entretient: s'il joue au con avec elle, elle jouera au con avec lui. Du donnant donnant donc. Ca lui va. Ce qui ne lui va pas en revanche, c'est qu'en ouvrant sa bouche, elle, elle ne va pas le laisser dans son coin sans rien dire. Non, elle n'est pas comme son père.
La porte est claquée, et alors, Doriane finit par basculer le poids de son corps sur l'une de ses jambes et croise de nouveau les bras: une discussion fermée, c'est ce qui l'attends. Il n'aura le dernier mot que s'il s'enferme dans sa chambre. Ouais, mais sa chambre est à l'étage et franchement, la flemme de monter les escaliers le prends. Et puis son acolyte semble ultra déterminée à lui tirer les vers du nez, ce soir.

Quoi ?

Tu exagère.

Parce que je lui ai mal parlé ? Je m'excuse. C'est bon là ?

C'est pas à moi que tu dois des excuses.

Je n'avais pas envies de lui répondre.

Alors fallait pas l'ouvrir.

Un premier râlement. Quand on est ado, c'est le son que l'on sait le plus faire avec le "pff" et le "hum"  ou son dérivé "hum-umm". Ses yeux roulent jusqu'à son téléphone qu'il pose sur la table basse. Il déplie ses jambes jusqu'alors repliées sur elles-mêmes et s'apprête à se lever. Doriane a clairement compris qu'il cherche à s'éclipser à l'étage, et elle le lui en empêche en se déplaçant plus vite qu'il n'eu le temps de le comprendre pour lui donner une poussé du bout des doigts sur le torse et lui faire perdre l'équilibre qu'il eu à peine le temps de trouver après s'être levé. Retombant dans le canapé, il fronce les sourcils.

Y a quoi là ?! Lâche moi maintenant !

Tu penses ? Tu manques de respect à ton père et tu penses que je vais te foutre la paix ?

Hey, estimes toi heureuse: qui aurait gardé le gamin là-haut ?

Le gamin là-haut comme tu dis s'appel lui aussi Wesley et à certainement plus de mérite que toi d'être choyé. Je l'aurais emmené et je m'en serais occupé figure-toi.

Ah ouais ? Au bar tout en buvant des litres d'alcool ? Quelle responsabilité digne.

Il ignore Doriane et se relève cette fois parfaitement. Il hésite un instant à contourner la table faisant obstacle devant lui: il est de toute façon obligé de la contourné mais se faisant, il se fera rattraper par Doriane. Mais il s'y lance et tente de rejoindre l'escalier. Bingo: La rouquine aux yeux or le devance une nouvelle fois et se met devant les marches, cette fois sans gestes brutaux, sans énervement dans ses mouvements mais toujours les bras croisés. Wesley la regarde droit dans les yeux. Pense-t-il pouvoir l'hypnotiser à la faire se décaler pour le laisser passer ? Après tout, c'est un démon et les démons on ce pouvoir de manipulation, non ? Non, pas tous.
Doriane décroise doucement ses bras tout en soupirant légèrement et longuement. Ses yeux clos comme pour se donner le courage de garder son calme, elle finit par poser ses mains sur les épaules du démon. Elle réouvre ses yeux et le regarde un moment, suffisamment longtemps pour que lui aussi fasse retomber la pression et la tentions accumulées si vite.

J'm'en fiche.

Hmm.

Et toi aussi.

Hum-umm.

J'étais fier de toi hier. Je pensais que tu avais prit un peu de plomb et que ces longs mois difficiles pour toi, à te retrouvé seul face à toi-même t'avaient fait mûrir un peu. J'suis un peu con: tu n'as que 12 ans, t'es encore qu'un gosse qui joue au grand. Tu veux faire le bonhomme mais tu ne sais que chouiner en vérité.

J'arrive pas à savoir si tu veux me caresser dans le sens du poil ou m'engueuler.

Les deux.

Doriane soutient le regard alors que Wesley finit par baisser le sien. Il est difficilement intimidé et une sorte de compétition s'active naturellement quand on commence à le défier et qu'on lui tient tête. Son côté incube, certainement, un brin combattant et presque exclusivement avec d'autres garçons. Jamais physiquement: Wesley n'aime pas se battre au corps à corps. Certains dirons que c'est de la lâcheté à tord. D'autre, à raison, dirons qu'il est trop malin pour en venir aux mains: ce qui fait le plus mal, c'est le poids des mots bien placés, l'ignorance et l'abandon. Ca, il l'a vite compris. Pour autant, il est l'un des derniers à baisser les yeux face à une provocation. Mais nous avons tous des points faibles, des personnes dans notre entourage qui saurons nous faire mettre notre orgueil de côté. Pour aucune raison. Juste et simplement parce que ces personnes on une prestance, une capacité à faire raisonner et résonner quelque chose à l'intérieur de nous. Doriane est l'une de ces personne pour Wesley. Il bouffe cette femme des yeux, par l'âme. Elle n'a jamais rien fait pour que ça arrive, mais elle est la seule personne jusqu'ici qui à sut le toucher là où il fallait toucher. Elle-même ne sait exactement ce qu'elle à touché mais elle est d'un naturel proche des adolescents surtout des têtes d'abrutis comme Wesley. En baissant les yeux, Wesley sait qu'il a envoyé les signaux indiquant qu'il ne souhaite pas continuer la bataille. Il le sait, Doriane le sait. Elle n'en avait de toute façon pas envies. Lui non plus.

Alors quoi ? C'est quoi l'excuse ? Tu es fatigué ? Tu es malade ? Tu as des devoirs ? Ne me dites pas que Wesley se met enfin au travail ! Une première après 2 ans sans bosser ! Arrêtez le je vous en prit ! Mon fils devient studieux !

Ca va.

Tu avais l'air tellement décidé hier.

C'était hier.

Et demain tu regretteras.

J'ai plus envies.

Tu sais ce que l'on dit: vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets. Est-ce que tu n'en as plus envies ou est-ce que tu pisses dans ton froc ?

Ca sert à rien.

Pourquoi ça ne servirait à rien ? Tu es voyant ? Tu as vu l'avenir ? Tu as vu quoi ? Est-ce que tu sais si je vais enfin pouvoir quitter ton père et vivre ma propre vie de mon côté ?

T'enflamme pas.

Je ne sais pas ! Je demande: t'as l'air si sûr de toi.

Doriane baisse la tête, cherche à capter de nouveau le regard sombre de Wesley mais lui est décidé à se fermer pour le moment. Ils restent silencieux un instant. Le fantôme finit elle aussi par glisser les yeux vers le sol et laisse glisser ses mains le long des bras de l'adolescent. Tous deux doivent prier pour que l'un ou l'autre rompt enfin le silence. Sans ça, comment avancer dans cette soirée interminable ? Alors quoi ? Cette intervention juste pour dire "vas-y tu peux monter" ? Un peu décevant comme dénouement. Et pourtant, c'est ce qui se passe: Doriane se décale, laissant le champ libre à Wesley pour monter librement dans sa chambre, comme il voulait le faire dès le départ. Wesley lui-même est étonné par cet abandon, si bien qu'il relève la tête vers elle et, surpris, il se demande si elle ne va pas simplement chercher la tapette à mouche pour lui en coller une sur le cul. Au lieu de ça, Wesley l'entends tirer une chaise dans la salle à manger, certainement pour s'y assoir dans ce soupire exagérément poussé. Il fronce les sourcils, fait une petite moue interloqué avant de la rejoindre, ou plutôt d'avancer jusqu'à la voir, tout en restant dans l'entrée.

Tu fais quoi ?

Comme toi: je vais attendre que la soirée se passe toute seule, là, bêtement, assise sur mon gros cul à patienter jusqu'à ce que ton père revienne. Mais peut-être qu'il ne reviendra pas. En fait, c'est ça qui est con dans l'attente: tu ne sais jamais vraiment si ça viendra. Toi tu l'espère mais tu ne sais pas ce que l'autre en pense jusqu'au moment où tu vas lui demander directement. C'est vrai ça: moi j'attends certainement comme une cloche que ton père revienne alors que peut-être que lui à d'autres projets. Mais je ne peux pas savoir qu'il a d'autres projets s'il ne vient pas me le dire. Mais c'est peut-être à moi d'aller le voir pour le savoir ? C'est quand même con. Si seulement il existait un concept révolutionnaire qui nous permettrait à tous d'être organisé et d'avoir les idées au clairs, ne pas perdre de temps et de pouvoir vite passer à autres chose sans rien espérer. J'appellerais ce concept "la communication".

Ca va.

Je trouve que ça sonne bien. Tu trouves pas ça incroyable, toi ?

C'est bon, j'ai compris.

La "communicatioooon" !

Doriane...

En espagnol ça donnerait "El Communicacion" ! Avec le petit cheveux bien distinct sur la langue, là, comme ça.

Au moins, elle aura eu le mérite de lui faire échapper un rire même si elle ne saura pas s'il s'agit d'un rire d'agacement ou un vrai rire. L'autre mérite, c'est qu'elle à finit par le convaincre. Le voilà qui tourne les talons en échappant un "aller c'est bon" sonnant comme une victoire aux oreilles de l'esprit frappeur qui sourie et glousse fièrement.

Ah parfait ! J'ai hate de te voir dans ton joli costume blanc de parfait gentlem-

Rêve pas. J'y vais, je la trouve, je lui parle et je me casse.

Tu rigole là ?

J'en ai l'air ?

Tu ne sais même pas ce qu'elle va te dire !

C'est du tout vu. Céleste et moi on ne peut plus se voir depuis un moment.

On parle de Céleste. La gamine qui va te pardonner même si tu décapite sa mère devant elle. Le pire qu'elle puisse te faire c'est de te dire "d'accord" avec un sourire, te tourner le dos, partir et continuer sa vie comme si tu n'avais jamais fait partie de la sienne. Tu pense vraiment qu'elle va t'envoyer chier ?

Céleste non. Mais elle traine avec des connasses. Et j'ai franchement pas envies de me prendre la tête avec des pétasses pareil.

Mais si elle veut rester avec toi ?

Wesley regarde Doriane, elle le regarde aussi. Il se met à pouffer un rire suivit d'un "t'es sérieuse ?" ce à quoi Doriane lui répondra que c'est possible, pourquoi pas après tout ? Wesley redevient sérieux, comme songeur. Une petite onomatopée discrète et il se retourne, reste campé sur ses positions. "Je ne reste pas " répète t'il. Doriane hausse les épaules, certainement se dit-elle que c'est bien dommage. Wesley n'a pour ainsi dire pas pour habitude de louper un bal. Il aime ça, danser et se retrouver avec son groupe d'amis... A l'époque ou il en avait.
Il monte dans sa chambre, ne se presse pas mais semble quand même avoir le soucis du détail. Il fait ce qu'il a à faire sans réfléchir: s'il se mettait à réfléchir, il se jetterait dans son lit et n'y bougerait plus. Aaah, les ados...
Il jette un rapide coup d'oeil dans la salle de jeu où le petit garçon, le petit lui, joue doucement avec des peluches trouvées certainement dans la chambre de son double plus âgé. Par de bêtises en vu, tout semble aller bien, alors il entre dans sa chambre discrètement. Certainement pour éviter que le gamin ne lui colle aux talons. Il pousse la porte sans la fermer. Il jette un coup d'oeil rapide  la tenue qu'il c'était dit porter cette année. Cette tenue, il l'avait déjà l'année dernière mais était trop grande pour lui. Cette année elle lui va parfaitement, centre sa silhouette avec distinctement. Mais à la dernière minutes, Wesley change d'avis pour quelque chose de plus... Disons quotidien. Après tout, il n'est pas sensé resté comme il l'a dit.
Et si Céleste voulait qu'il reste ?
C'est la voix de Doriane qui tourne en boucle maintenant autour de lui alors qu'il se trouve face aux portes ouvertes de son placard dont il tient encore les poignets. Et bien, ça n'arrivera pas. Après tout ce temps à se chercher les poux, se faire des crasses, s'ignorer, se hurler dessus, se reprocher des bêtises plus grosse que In-ha que leur deux maturité réunies. Céleste à beau être Céleste, Céleste pourra bien pardonner, Céleste ne redeviendra pas la Céleste qu'elle était avec lui. Du moins pas maintenant, pas du jour au lendemain. Pardonner est une chose, digérer certains faits en est une autre et de ça, Wesley en est pleinement conscient.
Le jeune incube pioche au hasard son pantalon, son tee-shirt et un sweat qu'il jette sur la couverture parfaitement étendu sans plies sur son lit. Mais au moment de fermer les portes du placard, il sursaute. Un son de surprise aurait pu sortir de sa bouche s'il n'avait pas eu un hoquet au même moment.

Putain !

Déglutit-il.

Je t'ai fait peur ?

Ouais ! J'sais pas moi, la prochaine fois toque à la porte ou dit que tu es là.

Pardon...

Le petit garçon, une moue sur le visage, baisse la tête, une feuille en papier tenant entre ses deux petites mains boulottes. Le grand Wesley râle dans un soupire - ou soupire dans un râle - tout en ouvrant un tiroir, cherchant ses éternelles mitaine subtilisé à sa mère. Gauche ou droite aujourd'hui ?

Qu'est-ce qu'il y a ?

Tu es fâché de contre moi ?

Non.

Soupire le grand. Le petit relève alors la tête et sa voix s'éclaircit pour devenir plus enjoué. Il retourne et tend la feuille de papier blanc devant Wesley qui se révèle être un dessin. Le petit explique que c'est un dessin de son papa, de sa maman, de lui et de leur maison.

Tu as vu comment je dessine trop bien les maisons ? Et aussi maman elle a les cheveux jaunes parce qu-

Le crayon blanc ne se voyait pas sur la feuille blanche.

Wesley prends le dessin des mains du petit. Il le regarde et souris. Il se souviens lui aussi avoir fait ce dessin des années plus tôt. Il pense que ce dessin a été mit à la poubelle depuis, mais lui, il s'en souviens parfaitement de l'avoir fait. Quoi que non, l'avoir fait non. Mais l'avoir donné à ses parents oui. Il se souvient avoir dit exactement la même chose. Les cheveux de sa mère initialement blanc sont devenus jaune pour éviter qu'elle soit chauve. Il se souvient que c'était le même dessin, au trait près. Il se souviens qu'il a longtemps été exposé fièrement sur la commode dans la chambre de ses parents. Qu'est-ce qu'il était fière comme un roi de voir son œuvre d'art ainsi exposé, roulant des mécanismes à chaque fois qu'il le voyait. Et ouais, c'est mon dessin ça ! Et puis un jour les meubles ont changés de places ou ont changés tout court, il ne se souvient plus et le dessin à disparut.
Wesley garde ce sourire enfantin sur le visage jusqu'à se qu'il se réveille de ce doux souvenir où il pensait encore sa famille unie et ses parents amoureux. Peut-être qu'ils l'étaient encore à ce moment là ?
Il redonne son dessin à son mini lui.

Tu vas le donner à maman ?

Oui. Quand je la reverrais.

Elle te manque ?

Oui.

Moi aussi.

Même petit, Wesley était pudique avec ses sentiments. Sa mère lui a apprit à l'être. Mais entre Wesley, on reconnait les larmes jonchant nos joues.

Tu l'a retrouveras t'inquiète pas.

Oui. Mais pas tout de suite.

Pas tout de suite.

Le petit regarde encore son dessin. Le grand l'oubli vite pour regarder ce qu'il à finit par piocher: la mitaine gauche. Sur son lit: un cargo noir avec une grosse poche unique sur sa jambe droite, un t-shirt shirt noir rayé blanc sur le bas des manches et du t-shirt en lui même, un style un peut "haut de tenu de sport" d'autant qu'il est marqué "Loser 1" en plein milieu. Il le portera par dessus ce pull noir qu'il pensait être un sweat, où est inscrit une calligraphie blanche sur tout le long du bras droit. Un style un peut décontracté je-m'en-foutiste. Parfait. Et quelle chaussures avec ça ? Hmm...
Il se retourne de nouveau vers son placard dans la section chaussures. Blanches ? Noires ? Blanches ? Noires ? Hm... Sa tenue est principalement noire. Des blanches feront l'affaire. Et au pire, il ne compte pas rester. Ni faire un défilé.
Y aller, trouver Céleste, lui parler et repartir. C'est tout. Il aura fait sa BA et les pendules auront été misent à l'heure de son côté, il se couchera ce soir l'esprit libéré de quelque maux.

Tu vas où ?

Quelque part.

J'peux viendrir ?

Non.

Mais je vais faire quoi moi, tout seul ? : [

Ce que tu fais et feras plus tard: tu t'occupes. Doriane est en bas.

Le gamin devant lui, Wesley réunie tous les chakra pour rester tranquille, s'agenouille devant son mini lui et tente de capter son regard.

Je reviens ok ?

Vite ?

J'essaie. Mais en attendant tu t'occupes.

Les gamins n'ont pas la notion du temps. Du moins, c'est ce que pense l'adolescent. Même s'il revenait la semaine prochaine, ça sera toujours vite dans l'esprit du petit Wes qui finit par sortir de la chambre, laissant le champ libre au grand Wesley.
Rapidement recoiffé, changé et fraichement chaussée, il descend les marches de l'étage. Presque arrivé sur le sol du rez-de-chaussée, Il est prit d'un stress ridicule, celui d'être regardé et jugé par Doriane. Il le sait: elle va lui faire une remarque. Déjà, même s'il tente de l'ignorer, il sentira son regard désapprobateur sur lui. Ensuite, et peut importe s'il lui parle ou continu de l'ignorer, elle le piquera. Mais de toute façon il n'a plus le choix: il a descendu les marches, elle l'a forcément entendu, il ne tient pas à faire demi tour et de toute façon au fond il s'en fou... N'est-ce pas ?
Il mets les pieds sur le sol, fait face au canapé. Sur le mur derrière le canapé, à gauche de celui-ci, il y a un miroir et selon l'angle dans lequel on le regarde, on peut y voir le reflet de la salle à mangé. Et c'est ce qu'il cherche à faire: voir Doriane sur sa chaise. Malheureusement, elle est dans un angle mort. Mais il la sait toujours là où il l'a laissé. Comme pour gagner du temps - pour se donner un peu de courage pour affronter le dragon - Wesley resserre sa mitaine en cuir noir et se donne un coup de pied au cul imaginaire pour avancer. La mission: atteindre la porte d'entrée assez vite pour que Doriane ne le remarque même pas. Alors il accélère le pas et à peine pénètre t-il la zone dite "du hall d'entrée" que...

Non...

Wesley pouffe de rire. Nerveusement peut-être. Il s'arrête et regarde Doriane.

Genre, tu ne peux pas juste me lâcher deux minutes ?

Mais je ne te laisse pas sortir comme ça, sur ma vie jamais je te laisse sortir comme ça.

Sur ta vie ? Ca tombe bien t'en a plus.

Saloperie.

Tu me lâche ?

Wesley ! Mais enfin regarde toi ! On dirait une sorte de racaille de punk de j'sais pas trop d'où...

Et alors ?

Tu vas vraiment y aller comme ça ?

Ouais.

Doriane regarde Wesley dans les yeux, silencieusement, sans plus faire un seul geste, quelques instant, le temps de prendre une bonne inspiration avant de rire.

Fais ce que tu veux. T'es un grand garçon après tout.

Wesley hoche la tête et regarde Doriane retourner à sa place. Il saisie la poigner de la porte et ouvre cette dernière.

A tout à l'heure ?

Ouais, c'est ça. A tout à l'heure. Tu me raconteras ?

Il ne répond pas bien qu'il l'ait entendu. De toute façon, il est sûr que Doriane n'attendait pas particulièrement de réponse. Et peut importe la réponse qu'il aurait donné, il n'y aurait pas eu de suite de la part de Doriane alors autant abréger tout de suite cette discussion sans grand but dans cette soirée au final.
Une fois dehors, Wesley regrette ne pas avoir prit quelque chose de chaud à se mettre sur le dos. Alors oui, loin d'être frileux, monsieur s'amuse à dormir en caleçon en plein hivers, parfois même la fenêtre ouverte mais là, ça pique un peut. Est-ce parce qu'il n'a pas bougé de la journée et donc son corps tourne un peu au ralenti ? Possible. Il ne retournera de toute évidence pas à la maison et se dit que le chemin qui le sépare de l'école le réchauffera surtout s'il accélère légèrement le pas. En tout cas, il espère bien qu'à cette heure-ci, Céleste soit déjà arrivée au bal. Mais le doute rôde. Peut-être devrait-il passer chez Eva pour en être sûr ? Non. Parce que si elle s'y trouve encore, elle est là-bas sur son territoire, se donne le droit de lui ouvrir la porte ou non, se donne même le droit de lui refermer la porte au nez. Et ces deux scénarios là ficherons un sacré coup à son égo. Alors qu'à l'école, dans la foule, en lieu neutre, ni lui ni elle ne sont dans un cocon privé, confortable et intime. Alors oui, s'il doit se faire recaller, ça sera en publique et là ça le suivra un moment, il le sait. Mais d'un côté, il sait aussi que ça l'oblige à rester un minimum courtois - tout en restant Wesley - ça lui permet à elle de l'échapper quand elle le décide, mais ça leur permet à tous les deux et les oblige aussi à se confronter, brièvement mais clairement.
Et il espère vraiment que ça se passe brièvement et clairement.
Un brin claustrophobe, Wesley panique vite quand il se retrouve encerclé par une foule au milieu de la salle. Il espère bien que Céleste se trouve près de la l'entrée (ou la sortie, l'un ou l'autre). Mais la connaissant, elle est dans le fond, près des musiciens. Bah oui. Céleste n'est pas sauvage elle. Au contraire, la bousculer réveillera la tornade en elle ! Quant à lui, un simple contact suffirait à lui faire sortir les griffes et devenir méprisable. Il déteste ça, le contacte physique.

Au fur et à mesure que les mètres se succèdent, qu'il approche de son but, le doute le gagne et il est à la limite de faire machine arrière. Et si elle est avec ses nouvelles compagnes méprisante ? Ces petites pestes abrutissantes qui, il le sait pour l'avoir vu, se fichent bien de la tronche de la nephelim. Elles, ou cette fouille merde de Shinobu. C'est le nouvel animal de compagnie de Céleste. Celle qui la suis comme un toutou, qui lui obéie comme une petite esclave mais qui possède un fond mesquin, possessive, hautain. Il n'aime pas cette fille aux faux airs de petite princesse.
Le doute puis l'agacement se succédant, Wesley se retrouve aux portes de l'école sans qu'il ne s'en rendent compte. Se perdre dans ses pensés lui fit oublier qu'il était effectivement sensé se rendre au bal. Encore un peut paumé donc, il jette de succincts coups d'oeil à droite et à gauche. Où est ce fichu guichet de fortune où choper ce bracelet débile ? Un bruit reconnaissable à sa gauche l'ayant presque fait sursauté, il reconnait là le soupire d'un cheval. Anku est à l'intérieur. Super, il ne manquait plus qu'elle. L'adolescent n'est pas un amoureux des animaux. Il ne les déteste pas mais il les évite au possible. Pourtant, s'il y a bien un animal qu'il adore, autre que le panda, c'est le cheval. Il adorerait apprendre à monter à cheval, en avoir un peut être même. Mais il se contente de ceux qu'il a la chance de pouvoir croiser au village et Black en fait parti. Ce magnifique Shire est impressionnant, un mastodonte équin, un étalon lourd en muscle et en prestance et pourtant si docile et calme. Wesley frotte sa main non gantée sur l'encolure du cheval qui ne réagit que par un rapide mouvement d'oreille.

Ca fait longtemps que t'es là toi ? Y à de l'herbe par là-bas tu ne la mange pas ?

Comme si le cheval lui aurait répondu. Pourtant Wesley le regarde longuement, comme pour attendre sa réponse. Il lâche l'affaire au bout d'un instant, il jouera à chuchoter à l'oreille des chevaux plus tard car pour l'heure, il doit trouver cette idiote d'ange à l'intérieur de l'école. Pourvu qu'ils aient pensé à fermé les portes, qu'il n'ait pas à courir dans toutes les pièces de l'établissement pour la choper.

Un moment plus tard, après avoir enfin trouvé où se procurer son super bracelet VIP, le voilà enfin arrivé dans la salle principale où se tient la fête. Il regarde un peut autour de lui et remarque déjà que les portes n'ont pas été fermées à clef. Il plein alors les femmes de ménages qui vont dès demain devoir se taper la corvée du nettoyage et rangement des classes dérangées. Il ose à peine imaginer ce qu'elles pourront y trouver entre deux tables et chaises. Et on ne parle pas de l'état des toilettes ! Beurk...
Il continu de parcourir le contenu de la salle surtout dans l'optique de trouver Céleste mais peut-être y trouvera d'autre visages familier. En excellent physionomiste, il en trouve, c'est vrai. Mais que des gens sans grands intérêts pour lui, des gens qu'il n'aime pas forcément ou qu'il ne connait pas forcément, d'autres qu'il connait mais qu'il n'a pas forcément envies de voir. Pas de Céleste en vu. Alors il s'aventure un peu plus loin. Il se fait même bousculer par un garçon qui lui rit au nez en s'excusant. Ca a tout de même eu le don de l'énerver. Mais ce n'est qu'un détail. Il avance doucement, regarde autour de lui sans avoir l'air de chercher. Ca doit être pour une question de fierté, de ne pas avoir l'air d'être perdu ou que sais-je. Finalement, il arrive au bout de la salle et toujours pas la trace de Céleste. Pas la trace de Anku non plus d'ailleurs. L'idée saugrenue de les imaginées cachées sous une tables lui effleures les neurones et c'est vrais qu'il trouve l'idée vraiment amusante. Pas impossible concernant Céleste, ridicule concernant Anku. Mais il ne va pas pour autant s'amuser à regarder sous chacune des nappes. Non, au lieu de cela, il reste là, debout, immobile, grimaçant, à regarder une nouvelle fois autour de lui. Il perd patience et cette fois, c'est décidé: t'en pis pour Céleste, t'en pis pour lui, il fait machine arrière. De toute façon à la base il ne voulait même pas venir à cette stupide fête ! Les gens l'énerve, il y a trop de bruits parasites et inutiles, trop de coqs fier en danse nuptiale, trop de pétasses occupées à se dénigrer les une et les autres. Alors notre démon râle, se retourne et se cogne sur quelqu'un.

Putain mais tu !

Tu ?
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In-ha Kwon-ji

In-ha Kwon-ji



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 8 Novembre (Scorpion ♏)
Relation(s) amoureuse(s) :: Un maxi best of bigmac
signe(s) particulier(s): sa grande gueule (dans tout les sens du terme)

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyDim 13 Nov 2022 - 20:18

Plus tôt, cet après-midi.

Madame. Je le répète encore : je ne PEUX pas accepter ça !

15 minutes. Cela va faire 15 minutes qu'elles, caissière et cliente, s'egosillent en élevant la voix pour défendre leur propos. La situation n'avance pas et la file d'attente non plus, ce qui bouge de façon croissante en revanche c'est l'envie de la caissière de clôturer cet échange par une gifle bien placée. La caissière reste pourtant droite et d'apparence calme, bien que le tremblement de son pied trahisse un agacement certain.

Je l'ai toujours fait et il n'y a jamais eu aucun soucis !

Peut-être ailleurs, mais ici non.

Les yeux de la caissière oscillent entre les chèques vacances tendus et les yeux globuleux de cette affreuse jeune femme. Elle lui secoue son carnet devant le nez, qu'espère t-elle au juste? Que l'odeur de papier change son avis par magie ?
Plus le temps passe, plus la caissière peine à garder son calme et en perd son aisance de vocabulaire. Il ne lui reste pourtant qu'une quarantaine de minutes avant de fermer les rideaux de fer, clôturant sa mâtiné de remplacement, mais à ce rythme elle risquerait d'y passer la journée. Elle ne cède néanmoins pas, puisque la personne en face ne semble pas déposer les armes.

Puisque je vous dis que je l'ai toujours fait !

Madame. On ne va pas avancer. Je dis non et vous me dites oui mais ça restera non. Je suis désolée mais voilà nos SEULS moyens de paiement acceptés !

Pour illustrer, la caissière tape du doigt l'écriteau rassemblant les logos des différents moyens de paiement, étant banalement ceux acceptés dans toutes les surfaces de vente en agroalimentaire. Mais puisqu'il semble y en avoir besoin, elle les rappelles.

La carte bleue, l'espèce, les tickets restaurants, les cartes dej-

Vous savez quoi ? Appelez-moi votre responsable. Vous ne m'écoutez pas et vous ne comprenez rien !

Sa mâchoire se serre et on entends le chocs entre ses molaires. La caissière inspire longuement et expire, sa patience a atteint ses limites et en écrasant ses paumes de main entre ses doigts, elle se laisse tomber d'un coup accroupie derrière son comptoir. L'air satisfait de la cliente lui reste en tête, cette abrutie doit sans doute penser qu'elle a eu raison de notre caissière au vu de son jeune âge, ou même de son ethnie, puisqu'elle n'avait pas hésité à lui rappeler qu'il était difficile de la comprendre. Ce n'est pas fondé, notre caissière le sait, son français est loin d'être irréprochable mais est parfaitement compréhensible à condition de connecter tout ses foutus neurones.
Notre caissière ressort d'un coup, affichant une mine bien différente de celle jusqu'alors abordé : remplaçant sa mine adolescente et conciliante, une expression de moquerie et de dédains surjoué surplomb son visage.

Bonjour Madame je suis la responsable aujourd'hui. En quoi puis-je vous être utile ? -^-

L'objet même de son remplacement est l'absence de ladite responsable, sa réelle responsable qu'elle mime selon elle à la perfection à cet instant. Elle a même pincé sa voix, tournant la situation désagréable en scène comique, félicitée par le sourire de la personne qui patientait gentiment derrière la cliente fâchée de pouvoir encaisser ces articles.

Vous vous moquez de moi ?

Oh je vooois où est le problème oui. Malheureusement je ne peux pas accepter vos chèques vacances pour le règlement de vos achats. Je suis navrée.

Le carnet de chèque est claqué sur le comptoir et alors que la cliente allait rétorquer, elle se résigne en se rendant sûrement compte que la caissière n'allait pas céder. Elle ne dit rien de plus, jetant un dernier coup d'œil à ses articles qu'elle décida de laisser en vrac pour sortir de la supérette, ouvrant la porte dans un grand geste pour illustrer son mécontentement.

MERCI DE VOTRE FIDÉLITÉ ET NOUS ESPERONS VOUS REVOIR BIENTOT CHEZ SUPERPLUS !

La caissière a réussi à garder son calme et c'est une victoire. Intérieurement cela dit, elle boue. Il lui faudra quelque seconde d'absence à écraser entre ses doigts potelés le paquet de chips laissé sur le tapis de caisse avant de reprendre pleinement ses esprits et s'occuper du client suivant. Ce n'est pas la première fois qu'elle a affaire à ce genre de grossier personnage et ce ne sera certainement pas la dernière, elle se dit qu'elle devrait investir dans une gouttière pour éviter d'abîmer ses joues à force de les mordre pour retenir toutes les insultes qu'elle a assidûment appris. Le prochain client se fait discret, lui n'a pas envie de faire de vague et veut simplement récupérer son dentifrice et son paquet de papier toilette, il ne tentera même pas une petite blague lorsque la caissière lui demandera son moyen de paiement. Tant mieux, elle n'aurait pas rit.

La fermeture de la supérette se passe aussi bien qu'à l'accoutumée, c'est une routine qui s'est installé et se solde souvent par notre caissière qui galope lourdement jusqu'au bus qu'elle craint de louper. Le visage rouge, le souffle court, elle regarde ses portes se fermer comme toutes les semaines depuis maintenant plusieurs mois en se disant que son trajet est bien loin d'être fini. Elle en profite d'être côté fenêtre pour somnoler, les vibrations du verre sous son oreille lui font l'effet d'une berceuse mais elle doit rester alerte, en plus de manquer de monter dans le bus il faut faire attention à ne surtout pas manquer d'en descendre. Ça ne lui est encore jamais arrivé, tant mieux, toute la planète en aurait entendu parler autrement.
A mesure que le bus s'éloigne de la petite ville dans laquelle elle travaille, notre caissière retire le masque de son travail et redevient celle que nous connaissons tous, Choi In-ha. Bien qu'elle préfère Kwon-Ji. Ça a toujours été Kwon-Ji.
Ses paupières s'ouvrent un peu pour qu'elle puisse examiner le ciel et définir si elle a bien fait, ce matin, de ne pas choisir le manteau à capuche. Il ne manquerai plus qu'elle doive se la jouer jet-ski sur une départementale mal entretenue, ce serait la signature définitive de son état de mauvaise humeur. Jusqu'ici, tout a l'air d'aller bien, rien ne dessine la menace d'une averse.
°~

C'est contre le vestige d'un arrêt de bus sur lequel la nature a repris ses droits qu'il l'attend, son vélo. Attaché par le dernier cri des anti-vol, une lourde chaîne à code, c'est dans un grincement de fatigue qu'il l'accueil et qu'elle ignore la rouille naissante sur les plateaux. Le vélo n'est pas de dernier cri lui et c'est volontaire, elle se sent beaucoup moins coupable de le laisser des après-midi sous la coupe de la météo. La personne du village qui le lui a vendu n'a de toute façon été très demandeuse sur le prix, à croire que certaines personnes de son village n'ont vraiment aucune notion de la valeur monétaire de leurs biens. Et c'est tant mieux.
Répétant son refrain hebdomadaire, In-ha enfourche son véhicule et entame la quarantaine de minute qui l'attend avant de rejoindre l'endroit où, sans qu'elle ne veuille l'accepter, elle se sent le mieux.
Le téléphone rangé dans sa poche de sac à dos se met à vibrer et lui chatouille le do, l'une de ses colocataires vient de lui envoyer sa tenue pour l'événement ridiculement attendu de ce soir.

Tch'

Ce n'est définitivement pas ce qu'elle aurait choisi. Cette robe a des air d'emballage de bonbon papillote. Elle le lui fait savoir, sans prendre de pincettes. Elle n'a pas le temps d'en faire plus, après tout, elle aussi est conviée à cet "événement ridicule". In-ha n'a évidemment pas confirmé sa présence, elle-même ne sait pas si une fois que la chaleur de la maison se sera emparée d'elle, elle pourrait la renier pour rejoindre les élèves stupides d'une école stupide. Pourtant, elle reste une enfant de la ville, habituée aux rassemblements et appréciant tout particulièrement ce qui en découle : la musique forte à rendre le tympan endoloris, l'occasion de se mêler à la foule et surtout, surtout, le buffet. Si vous l'entendiez en parler, ce serait avec un certain mépris, un mépris relativement honnête quant on sait que ce genre de fête sont bouratives de faux-semblants. Mais une Kwon-Ji refuse difficilement l'occasion de se montrer, un verre a la main (le buffet dans l'autre) pour crier à qui veut bien l'entendre son opinion sur des sujets qui ne la concerne pas. Un Kwon-Ji aime se tenir à la page, et pense surtout être digne de figurer sur la couverture.
Et soyons honnête, elle n'a pas fait venir son hanbok revisité de Itaewon pour rien.
°~

La maison était vide. C'est une chose relativement rare ici, qui est finalement bien plus déplaisante quand elle se presente que ce qu'on aurait imaginé, en le souhaitant. Brièvement, In-ha s'était imaginé sa soirée si elle choisissait de profiter du calme ambiant pour dormir. Pourquoi pas se mettre un film ? Mais en sachant que les personnes logeant ici sont elles en train de festoyer, elle ne peut que balayer cette idée. Un coup d'oeil à son téléphone pour jauger l'heure, In-ha se dit que Céleste ne doit pas avoir quitté la maison depuis longtemps. Son parfum embaume encore l'étage et lui donne la nausée. Enfin non, il lui donne faim. Quelle idée de se parfumer au paquet de bonbon ? In-ha espère qu'il y en aura sur le buffet, des bonbons. Peut-être même des chips? En assez bonne quantité pour que sa main disparaisse dans le bol dans lequel elle la plongera ? Un bruit sourd accompagne cette pensée. Le bruit d'un estomac qui lui hurle de rapidement dresser ces cheveux en bataille pour qu'elle puisse sortir et plonger sa main dans les chips. Vite.

On dit souvent que rien n'est plus rapide qu'un animal en chasse. C'est vrai. Un animal affamé qui n'est animé que par la proie qui comblera son estomac. Une proie salée, croquante, qui fera pétiller ses papilles pour embaumer son corps tout entier d'un sentiment gourmand de satisfaction. Elle en bave d'avance, le regard vide posé sur le miroir.

Ah...baegopa.

Elle a faim.

BaegopaAAA !

Très faim.

Alors qu'elle était jusqu'ici dans le couloir l'étage, toujours ses affaires sur le dos, In-ha se met à agir en véritable diable de Tasmanie. Il lui fallut à peine un quart d'heure pour se devetir, balancer ses vêtements sous son lit, s'affairer dans la sale de bain à plaquer ses cheveux épais et ondulés en deux chignons sur le haut de sa tête en laissant les deux mèches entourant son visage retomber en serpent murmurant "saucisson" à son oreille. Le carton encore fermé contenant son hanbok fut déchiqueté comme le premier obstacle à son repas. Elle gardera le collant porté toute la journée sous son jean large, rien de tel qu'un layering pour braver le froid. Quelques secondes précieuses gâchées à observer les détails de broderie sur le vêtement, la voilà ensuite à sauter en espérant que le bustier ne craque pas par le redouté PDC (passage du cul). Ce fut le cas, mais rien ne laisse penser à une déchirure. Rien qu'une complainte, en rien égale à celle de son estomac.
Le rouge à lèvre rouge fut réutilisé en blush et en touche légère sur la paupière, un coup de laque (pailletée, Céleste elle te déteste) et un passage sommaire de brosse à dent. Le goût de la chlorophylle en guise d'apéritif. Les minutes qui passent rendent ses gestes plus pressés et démesurés, le déodorant a bien faillit être pulvérisé dans son visage et il lui fallut un dernier regard dans le miroir pour remarquer qu'elle s'était mis du rouge sur le bout du nez. Reprenons nous Kwon-Ji, il ne s'agirait pas de ressembler à un renne du père noël. Quoi qu'on trouverai à lui dire qu'elle est dans le thème.

Elle attrape son sac à dos, sa doudoune intégrale et porte son choix sur des bottines à lacet. La porte est claquée, la lumière laissée allumée, le chien diablement ignoré.

°~

Dix minutes et une pente plus tard, les lumières du gymnase éclairent le ciel dégagé. Le tapis rouge déroulé vers son butin, la quête d'une vie.  La respiration d'In-ha est semblable à celle d'un taureau en pleine corrida, rauque et puissante. Elle ne prend la peine d'attacher son velo, non pas par question de confiance -quoiqu'un peu, il n'est pas dans sa culture de toucher aux affaires des autres-, mais surtout parce qu'elle saurait traquer la personne qui s'aventurerai à lui voler sa monture. Elle s'arrangerait pour qu'il n'en ai pas l'utilité, difficile de faire du vélo sans jambes.
Quelques visages familiers croisent son regard, certains la reconnaissent -ses camarades de classes- et lui font signe de venir vers eux. Elle les ignores pleinement. Elle continue sa lancée vers le but et se dit qu'elle aura tout le loisir de faire son show une fois le ventre plein. Elle retient d'ailleurs que Théo a choisi un costume blanc cassé qui lui donne un air de brique de lait périmée. Il ne faut pas qu'elle oublie de le lui signaler. Prédateur ultime du buffet mais police de la mode avant tout.
Une petite fil d'attente déborde de l'entrée du gymnase et, en plus de la musique résonnant de l'entrée, un brouhaha de rire anime le début de soirée. In-ha n'a pas le choix que d'attendre son tour, mais elle réussi à apaiser ses ardeurs en occupant son regard à juger autrui sans voile de pudeur. Elle trouve peu de chose à se dire intérieurement, en dehors des choix vestimentaire de tout à chacun. Elle se félicite intérieurement de sa tolérance. Cette tolérance n'est en fait qu'un "je m'en fou j'ai autre chose en tête" déguisée.
Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que sa patience s'étiole et qu'elle ait envie de simuler un malaise pour entrer. Elle se rend en plus compte que la file ne réduit pas, à cause des personnes parasites qui viennent se greffer aux groupes déjà présent. Les français ont un réel problème avec le système de fil d'attente. Et a ce moment, elle a un problème avec tout ces français. S'en est trop. Après un râle, elle se dégage de la file et s'écarte assez pour entrevoir une brèche, dans laquelle elle se glissera. Le premier qui l'ouvrira sera son amuse gueule. Elle recule de quelques pas, puis d'encore quelques pas pour être certaine d'avoir assez d'élan. C'est au moment de sa prise d'appui qu'elle bouscule quelqu'un. Décidant d'ignorer le petit caillou sur son chemin, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui réponde.

Putain mais tu !

JE ?!

A-t-elle craché en se retournant d'un coup, prête à sauter à la gorge de cette chose idiote qui s'est jeté sur son chemin. Il n'a cas savoir faire la queue au lieu de se promener comme un tetars débile qui cherche sa putain de maman grenouille au lieu de se mettre en file indienne !
L'obscurité naissante l'empêche de reconnaître immédiatement Wesley, elle se moque d'ailleurs totalement de qui est-ce qu'il peut bien être.

Je quoi ?Eh?!

Fort heureusement pour celui qui allait manger pour tout les autres, une voix masculine retentit et surplombe le bruit ambiant en ordonnant aux élèves de se mettre correctement en rand deux par deux, ce sans quoi ils ne pourraient pas rentrer. A la bonne heure. Elle chérie ce mâle alpha qui lui ouvre les portes du festoiement, et sans réfléchir davantage elle suit le mouvement d'obéissance et attrape le bras du cailloux pour qu'il lui serve de faire valoir, le temps de l'entrée. Elle trépigne d'impatience, et ne remarque pas qu'elle écrase certainement l'avant bras du garçon -c'est un garçon, elle le sent à son deodorant bon marché- vers lequel elle doit baisser les yeux pour finalement poser une identité.

Oh, toi. Tu as mangé ?

C'est de coutume, en Corée du sud, de n'en avoir rien à foutre de comment les gens vont réellement. Par contre, savoir s'il ont prit le temps de se remplir la pense est le minimum de la politesse, ce qui somme toute est intimement lié. Avoir bien mangé c'est avoir eu le temps, les moyens et l'envie de le faire. Avoir bien manger, c'est aller bien. In-ha ne va pas bien en ce moment, elle compte bien y remédier quitte à se servir de Wesley, pour lequel elle n'éprouve aucune culpabilité puisqu'il est quasiment de la famille de sa famille (donc elle peut s'en servir).

Allons manger.

On leur autorise un pas de plus vers la victoire, ce qui aurait déjà pu être fait si ces animaux étaient capable de réfléchir. Mais ne revenons pas dessus.
Légèrement apaisée, In-ha profite d'avancer pour regarder Wesley qu'elle tient de force. Se laisse t'il faire ? Il n'aurait pas la carure pour se défiler, le pauvre garçon. Oubliant presque qu'elle a voulu le monter en l'air à peine cinq minutes avant, notre coréenne se met maintenant à vouloir tailler une bavette avec le démon, en lui racontant brièvement sa journée, très brièvement, pour rebondir sur le fait qu'elle ne s'attendait pas à voir son visage désagréable ici -ce sont ses termes-, qu'elle pensait qu'il aurait préféré passer sa soirée à bouder sur le canapé d'Unnie -ce sont, encore une fois, ses termes-.

Mais tu as vu notre irrespectueuse alors ? Elle doit être là depuis le début. Pourquoi tu n'es pas avec elle ?

Ah oui, elle oubliait, ils c'est encore les feux de l'amour/plus belle la vie entre eux. C'est un épisode très long et sans grand intérêt, à son sens, comment peuvent-ils prétendre se détester et se retrouver autant, par le plus grand des hasards, à se côtoyer ? Il y a tellement plus important à faire que de se chamailler. Comme manger par exemple.
In-ha est rancunière comme une hyène mais est honnête, avec elle c'est une fois pas deux, mais elle n'irait certainement pas entretenir d'animosité envers quelqu'un. C'est plus comme.. comme si un des personnages principal du jeu de sa vie devenait un PNJ ? Présent mais sans intérêt. Wesley et l'irrespectueuse, c'est différent, on dirait deux gamins qui attendent que leurs mamans leur demande respectivement de "faire un bisous et dire pardon". Oh et puis elle s'en fiche profondément. Elle par contre a envie de revoir Céleste -ce qu'elle ne dira pas- et se surprend d'être contente d'avoir Wesley à son bras, consentement ou pas. Peut être est-t-elle juste profondément heureuse que la file d'attente soit passée parce que les voilà maintenant en face de l'entrée qui accueille In-ha comme le protagoniste d'une quête finalement achevée. Elle en aurait les larmes aux yeux. ELLE ARRIVE, BUFFET !

In-ha se met à chercher du regard Wesley pour qu'elle puisse lui communiquer les paillettes naissante qui grondent en elle. Wesley, chips ! Saucisson! Toast! Tu les sens d'ici toi aussi ? N'est-ce pas ?!
Il ne semble pas partager son émois muet, et ça la frustre. En ramenant sa main froide direction le bas du visage de Wesley, elle lui écrase les deux joues pour que sa bouche forme un cul de poule.

Sois heureux chevalier! Notre quête touche à sa faim et.. il y a des verrines ! Je les vois d'ici ? Toi aussi oui ?? *0*

Tant pis s'il ne comprend pas où elle veut en venir, il faut dire qu'elle se sent complètement abrutie et prise dans un tourbillon d'excitation.

Viens, ami qui pue la cigarette, remplissons nos bidons ! èwé le premier qui vomit a perdu !
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Wesley Clain

Wesley Clain



Un peu plus sur ton perso ?
Date et lieu de naissance :: 21 mars 2023 (13 ans)
Relation(s) amoureuse(s) :: A toujours un petit faible pour Céleste mais est en gros crush sur In-ha
signe(s) particulier(s): présente un souffle au coeur très discret et est myope.

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MessageSujet: Re: Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)    Can I have this dance ? (le bal des trous de baballes)  EmptyLun 21 Nov 2022 - 10:28

Reconnaissant aussitôt le visage de la personne qu'il a (ou qui l'a ?) bousculé, Wesley dégluti en se mordant la lèvre inférieur, fronçant les sourcils. Elle ? Ici ? Alors avec honnêteté, il a pensé à tout le monde sauf elle. Il en a quasiment oublié son existence, et d'ailleurs, il pense avec sincérité qu'elle s'en ira d'ici quelques semaines dans son pays. Après tout, le but de sa venue n'était pas de voir son cousin ? Ou plutôt d'avoir le coeur net qu'il était mort. Ou quelque chose comme ça. Wesley ne s'en souviens plus. Ou il ne l'a jamais réellement su. La seule fois où Wesley s'est penché sur le cas In-ha, il a demandé à son père qui elle était vraiment. Certainement que Doan a dût lui glisser pour la même occasion la raison de son débarquement en Terre Magique. Les humains ici ne sont pas rares. Mais des humains lambda ? Sans famille non-humaine ? C'est toujours un peu surprenant. Wesley se demandera toujours comment ce village peu rester "inconnu au yeux des humains et sur leurs cartes" tout en étant aussi... Touristique. Le jeune démon se dit que ce n'est qu'une question de temps avant que tout ce beau petit monde qui l'a vu grandir ne se fasse exterminer par les autorités. Ou des humains complotistes. Ou... Autre chose encore. Ou même réduit en curiosités dans des zoo érigés spécialement pour eux.
Un brin parano le minou grincheux ?
Hmm, peut-être.
Tout cela pour dire que Wesley avait déjà oublié l'existence de cette... Fille ? En est-ce une ? Un ogre il dirait plutôt. Il en a oublié son existence et quand bien même ça n'aurait pas été le cas, à aucun moment il n'a pensé qu'elle viendrait là. Il la sait salarié en ville, dans un magasin. Une supérette ? Il imagine l'un de ces bouis-bouis petit et froid où l'accueil y est optionnel. Ah ! Et bien elle y aura trouvé le travail parfait, cette aimable jeune demoiselle.
Mais peut-être se trompe-t'il et qu'elle travaille dans une grande enseigne connue. Peu lui importe, c'est ni sa soeur, ni sa pote, il peut donc s'abstenir de faire semblant de s'intéresser à elle et la vie qu'elle mène. Cela dit, il l'aurait pensé trop fatiguée - à juste titre cette fois - de sa journée pour venir. Il glisse ses yeux foncés de haut en bas le long du corps de son interlocutrice: il voit ne pas être le seul à n'avoir fait aucun effort sur le dress code de la soirée. Mais elle est la seule à n'avoir aucun amour propre visiblement. C'est quoi cette énorme doudoune qui grossie sa silhouette (encore plus qu'au naturel je veux dire) ?
Il ne s'attarde pas sur ce détail. C'est le moindre de ses soucis. Là en ce moment il pris simplement pour qu'elle se contente de lui aboyer dessus et ne va pas jusqu'à le griffer ou le claquer ou tout autre chose. Ah, du peu qu'il a eu affaire à elle, il la sait très... Virulente ? Pas violente. Du moins pas délinquante. Mais sanguine. Pas plus que lui ou plutôt que son mode opératoire est bien différent: lui tape avec des mots. Elle, elle tape avec ses poings. Il préfère être son ami que son ennemi. Quoi que non il préfère se tenir loin d'elle plutôt qu'être l'un ou l'autre.

Une annonce brève qu'il écoute à peine, des élèves qui se range parfaitement, et voilà que In-ha semble plus calme. Mais elle vint tout de même à lui attraper - fermement - son bras. Pour le moment, ça va. Mais il sent qu'elle appuie sur un muscle et selon comment il mets son bras, il sait que ça pourrait lui faire mal. Est-ce que quelqu'un s'est un jour chargé de lui demandé d'être un peu moins bourrue ? Si c'est le cas, cette personne est surement morte écrasée. Paix à ton âme, jeune héro méconnu. Tu aurais pu changer la phase du monde. Et le bras de Wesley qui commence déjà à ressentir les fourmis grouiller dans ses veines.

Une question lui est posé. Il préfère grogner un "hmm" en guise de réponse. Est-ce un "oui" ? Un "non" ? Nul à par lui le saura. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne teint pas forcément à rester l'otage de cette folle. Et la voilà pourtant qui commence à parler de sa vie trépidante ou plutôt de sa folle journée. Une histoire de cliente, de paquet de chips, de ticket resto ou un truc comme ça. Il n'a écouté qu'en diagonale. Il n'a même pas donné l'impression de s'intéresser à elle, tirant bien la tronche pour laisser paraitre son épuisement mental. Ses pupilles se dilatent même tant l'agacement se fait un chemin entre sa patience et sa fatigue.
Et puis soudain, l'adolescente se mets à ouvertement le critiquer ou plutôt balancer ce qu'elle pense de lui et ce qu'elle aurait cru qu'il fasse. Wesley lève la tête vers elle et fait une moue boudeuse. D'où vient-elle s'autoriser à apporter un quelconque jugement et une quelconque dictée sur sa vie ? D'autant que par "Unnie" il pense à Eva. Il pense avoir comprit que "Unnie" en coréen est traduisible en "Oba-chan" en japonais lui-même traduisible en "tante" en français. Et par "tante" Wesley est certain que In-ha fait référence à Evangeline. De ça, il en est sûr mais il n'a pas encore compris que "Unnie" est aussi Doan, son père. Quand il le comprendra - plus tard - la confusion dans son esprit se fera: Unnie ne voudrait donc pas dire "tante" mais "adulte" peut-être ? Un adulte proche, familier ? Enfin, pour le moment Wesley pense toujours que Unnie = Eva et c'est pour cette raison qu'un air surpris s'affiche sur son visage: pourquoi serait-il dans le salon de Eva ? A aucun moment ! Tant qu'il peut l'éviter il le fait. D'ailleurs, machinalement il se mets à regarder de sa hauteur partout, des fois qu'il apercevrait cette bonne femme. Discrètement parce qu'il ne s'agirait pas que In-ha s'aperçoive qu'il essaie de se défiler de cette conversation qui ne l'intéresse pas le moindre du monde et qu'elle se mette à serrer plus fort son bras. S'il pouvait avoir une chance de le sauver, il se la saisie.
Cela dit, et comme si une communication psychique venait de se faire, Wesley sent son bras être libéré. Alors son attention est désormais sur In-ha. S'apprête-t'il à lui donner un coup de poings dans l'épaule après s'être rendu compte qu'il l'ignorait totalement ? Ca n'en a par l'air, bien au contrairement elle semble... Contente ? Wesley observe autour de lui et se surprend l'avoir suivis comme un toutou au bout de sa laisse jusqu'à la distribution de bracelets d'entrée. Il est l'heure pour ces deux compagnons de route de se séparer. Wesley s'écarte même pour laisser passer le tonneau. Mais rien ne se passe: pourquoi ne l'abandonne t'elle pas aussi vite qu'elle l'a kidnappé ? Peut-être attends t'elle la réponse à sa question ?
Wesley l'a entendu ! C'était à propos d'irrespectueuse Céleste ? Oui, il sait ça aussi: In-ha n'appelle pas Céleste par son nom. Il aimerait tout de même bien apprendre pourquoi elle l'a qualifie "d'irrespectueuse" parce que Wesley à beau avoir un don inné pour lui trouver tous les défauts, à cette pseudo ange, jamais il ne lui est venue de la qualifier d'irrespectueuse. Au contraire.

Heu... Bah non.

Et c'est bien le souci. C'est pour parler avec elle, même au risque de se ramasser le plus phénoménal des vent qu'il est venu. Il s'y est préparé, entrainé. Moralement, il est costaud puisqu'il ne s'attend à rien. Mais là, il est vanné: In-ha l'a vanné, sa patience à zéro l'a vanné, cette foule le vanne. Il est à deux doigts de rage-quite. Mais si In-ha parle de Céleste c'est peut-être qu'elle-même la cherche ? Un peu de force mentale lui revient alors: s'ils se mettent à deux pour la chercher ça ira plus vite. D'autre qu'il sait In-ha vorace - et ne parle pas de bouffe, même si... - elle n'abandonnera pas les recherche même si elle doit y passer la nuit. Sauf si un buffet se mets sur son chemin. Et c'est le risque au vu de ce qu'elle raconte: Faim ? Verrine ? Puer la cigarette ? Merde, c'est vrai ça ? Il n'a pas fué pourtant, qu'est-ce qu'elle raconte ? Si elle, cette simple humaine le sent, alors il n'imagine pas son père, le démon à qui les sens son développés comme ceux d'un animal ! Mais son père est au courant. C'est certain. Mais tant qu'il ne le surprends pas, il ne se passera rien. Quoi que même s'il le surprend il ne se passera rien, il en est persuadé.
Wesley roule des yeux, pousse un léger grognement - un râle plutôt - et se mets à suivre In-ha. Il se demande même pourquoi est-ce qu'il l'a suit. Se plait-il à afin avoir de la compagnie ? Peut-être. Wesley n'est pas un solitaire. Il aime sa tranquillité mais n'aime pas se sentir seul pour autant. C'est un animal grégaire. Grégaire mais indépendant. Et ces derniers mois à se retrouver seul d'un coup à beaucoup pesé sur son moral. Oh, il n'est pas à se lancer dans les ondes négatives comme le fait son père. Wesley n'est pas dépréssif est malgré ce qu'il en montre, ce n'est pas un garçon qui broie du noir ou qui déteste tout et tout le monde, bien au contraire. Oui, bien au contraire, il apprécie beaucoup être entouré - d'un petit comité, pas d'une foule. Les gens en trop grand nombre l'agacent quand même). Avoir In-h à son côté lui donne un semblant d'importance et profite qu'elle veuille encore de sa compagnie. Mais elle n'est pas son amie et il sait que lui tout comme elle font finir par se lasser de l'autre et s'ils pouvaient donc rapidement trouver Céleste dans ce fourmillement de gens avant que ce moment n'arrive, ça l'arrangera.
Il attrape une assiette en carton, prévue normalement pour les salade et autre rôtis, et la remplie d'un tas de chose à destination de sa compagne éphémère tout en lui parlant.

Je cherche Céleste, j'ai un truc à lui dire. Mais ça ne te regarde pas. Alors Je te donne ça et en échange tu m'aides à la trouver ok ?

Ca sonne comme un son désespéré. Il s'en est rendu compte après le point final de sa phrase, mais t'en pis. Elle en dirait se qu'elle veut.
Machinalement il l'a regarde. La fixe.

Tu ne veux pas te débarrasser de ça ? Vu le nombre tu vas vite avoir chaud. Les vestiaires sont juste derrière toi.

Et il dit ça parce que lui-même commence à avoir chaud. Il y a trop de corps qui l'entour, des plats chauds non loin également. Mais c'est encore très largement supportable.
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